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Les dirigeants du PSG et les Ultras se sont revus pour organiser les prochains matchs au Parc

Autour du PSG

PSG/ASSE – Le match vu du Parc: beaucoup de frustration et de discussions

Vendredi soir, le Paris Saint-Germain jouait son 2e match au Parc des Princes de la saison lors de la 4e journée de Ligue 1 avec la réception de l’AS Saint-Etienne. C’était aussi la 1000e rencontre des Parisiens dans leur stade. C’était donc l’occasion de faire un hommage aux anciens du club et d’avoir une fête dans les tribunes. Mais cette dernière n’a pas été longue.

Pourtant, les choses commençaient plutôt bien à notre arrivée au Parc des Princes. Le stade n’était pas plein malheureusement, mais les supporters avaient l’air un peu plus motivés que lors de la première rencontre au Parc contre le FC Metz. Clairement, les Parisiens avaient envie de retrouver leur équipe et la victoire après une longue trêve internationale.

Les nouvelles habitudes de l’échauffement et hommage aux anciens du club

Kevin Trapp a comme toujours été le premier à entrer sur le terrain pour l’échauffement et il est assez chaleureusement applaudi par les supporters déjà présents. Viennent ensuite les joueurs, avec un Marquinhos qui vient proche des tribunes pour saluer tout le monde avant son premier match de la saison. Une initiative forcément appréciée qui lui vaut quelques encouragements supplémentaires au moment de commencer à travailler.

Se confirme alors le changement d’échauffement opéré par le staff parisien. Les choses ne se font plus avec simplement deux colonnes. Il y a du travail en ligne, des nombreux appuis et étirements et quelques accélérations. Cela est suivi du même exercice de passe que la dernière fois avec un fonctionnement par duo. Le défenseur central droit travaille avec l’arrière droit (la même chose de l’autre côté), Jesé et Ben Arfa font des enchaînements avec un préparateur, Lucas travaille avec Thiago Motta et Verratti et Matuidi ensemble.

Tous les joueurs procèdent ensuite au même exercice de tirs que la dernière fois, on peut penser que cela deviendra habituel. Les joueurs se présentent un par un par aux 20 mètres et une balle leur est donnée par un préparateur de façon un peu aléatoire. Il faut alors contrôler et tirer, peu importe la position. Parfois, ils ont un second ballon à jouer immédiatement, des fois non.

Cette fois, la composition d’équipe est donnée pendant l’échauffement, avec un « scandomètre » (on essaye de mesurer à l’oreille avec quelle force les noms des joueurs sont scandés » remporté par Verratti et Matuidi, et l’équipe rentre au vestiaire un peu plus tôt que d’habitude afin de laisser la place à l’homme pour le 1000e match au Parc des Princes du PSG. Pour l’occasion, le club a invité des joueurs présents lors de la première rencontre, mais aussi pour chaque centaine (100, 200…) jusqu’à celui de ce vendredi. Tous les joueurs sont applaudis, certains plus que d’autres. Les joueurs récents ont le droit à une plus grande acclamation, ce qui est assez humain puisque les supporters les connaissent. Thiago Silva est le représentant du PSG d’aujourd’hui et est logiquement très bien accueilli, même si on regrette qu’il ne soit pas disponible.

Une ambiance trop découpée

Place au match, après que la tribune Boulogne ait chambré Ruffier pendant une bonne minute, puisqu’il démarre la rencontre ce côté. L’ambiance est plutôt bonne en début match (pour l’ère post Plan Leproux). Il y a une volonté d’encourager les joueurs qui est appréciable. Matuidi est particulièrement poussé par les supporters afin de lui montrer qu’ils sont contents que le milieu soit resté à Paris cet été.

Toutefois, le manque d’occasion parisienne va ternir un peu l’enthousiasme parisien. Et les occasions stéphanoises jettent même un petit froid. Il faut une frappe de Meunier pour se réveiller, puis une très belle action entre Verratti et Ben Arfa, dont la frappe est un peu trop sur Ruffier, pour que les chants reprennent vraiment. Et la tension monte au fil des minutes. Paris peine à attaquer et les fautes de l’ASSE s’accumulent, Matuidi reste au sol dans la surface après un contact avec Malcuit et le Parc réclame un penalty, qui n’aura pas. On entend les habituels chants destinés à l’arbitre, une habitude qui n’est pas vraiment parmi les plus belles du football.

Mi-temps avec sifflets et échauffements

La mi-temps, sur le score de 0-0, est accueilli de façon mitigé, avec des applaudissements et des sifflets. Et durant celle-ci, outre les habituels Golden barre challenge et le Challenge Orange, on peut voir les remplaçants du PSG sur le terrain faire des passes et quelques courses, à part Edinson Cavani. Grzegorz Krychowiak met plus d’intensité sur les dernières minutes et enfile son maillot, on comprend alors qu’il va jouer son premier match officiel à Paris. Tout le monde se demande alors qui va sortir, un changement tactique peut-être? Motta? Non, l’arrière gauche Layvin Kurzawa. Choix étrange pour la rentrée d’un milieu.

Presnel Kimpembe quitte l’axe pour aller à gauche de la défense et Thiago Motta descend d’un cran, laissant son poste à Krychowiak. L’inquiétude montre alors parmi les supporters. Kurzawa blessé à quelques jours de la réception d’Arsenal en Ligue des Champions serait terrible si Scherrer Maxwell reste absent. Certains sortent alors leur portable pour avoir une confirmation: le latéral gauche est en effet blessé.

De la voix, mais un peu plus pour se plaindre que pour chanter

La seconde mi-temps est tout de même un peu meilleure. Paris prend un peu le contrôle du match et se procure quelques occasions. Krychowiak est très apprécié grâce à ses récupérations de balle remarquées. Le Parc alterne un peu niveau ambiance, entre attente et encouragement. La délivrance vient sur un penalty de Lucas à la 67e minute. L’ambiance est un peu relancée, mais on peut entendre certains supporters se plaindre. « Avec les Ultras, ce serait mieux…là on peut entendre des gens discuter« . C’est vrai, certainement. Mais peut-être faudrait-il alors se joindre aux chants plutôt que de parler pour faire remarquer que les gens présents…parlent. Des personnes qui se demandent d’ailleurs quand partir du Parc, 85e, 88e, 90e? Comme si la fin du match n’avait pas une grande importance. On peut comprendre qu’il y ait des contraintes pour certains, mais cette attitude est étrange après s’être plaint d’un manque de ferveur des autres.

D’ailleurs, dans ce match décevant, la preuve est arrivée que le match n’est pas fini avant le coup de sifflet final et que l’équipe a besoin de soutien jusqu’au bout. L’AS Saint-Etienne a égalisé à la 92e minute.

Avant cela, Matuidi, Verratti et Krychowiak ont récoltés plusieurs applaudissements, Jesé a été sifflé lors de sortie après un match fantomatique et on a entendu plusieurs fois de l’agacement face aux loupés parisiens et aux fautes stéphanoises. Une seconde mi-temps avec peut-être un peu trop de tension et de plaintes et pas assez de chants. On regrette d’ailleurs que les virages Auteuil et Boulogne aient du mal à lancer les échanges « comme avant ». Parfois, il n’y a pas de réponse à celui qui lance le chant. Et quand il y a une réplique, l’autre tribune applaudie. Un encouragement à continuer? Une moquerie pour les fois loupées? Ce n’est pas forcément clair. Par contre, il est certain que cela casse le rythme des échanges qui doivent être rapides et bruyants pour que l’effet soit réussi.

On sort donc de ce match avec une certaine insatisfaction, que ce soit pour le terrain ou les tribunes. Le scénario du match est difficile à avaler, surtout que le PSG a failli mené 2-0 quelques fois. Mais c’est au final assez mérité après une prestation décevante qui amène quelques questions. Et on regrette encore que les supporters se fassent surtout entendre quand tout va bien. Bien sûr, les Ultras pourraient faire du bien à l’ambiance. Mais leur absence n’empêche pas d’applaudir et donner un peu de voix. Cela serait en tout cas plus utile que se plaindre auprès de ses voisins que le Parc manque d’ambiance. Ce n’est pas seulement aux autres de chanter et encourager l’équipe, cela passe par le comportement de chacun. Au moins, il serait appréciable de ne pas siffler les joueurs quand le match est un peu difficile. C’est exactement ce dont ils n’ont pas besoin pendant la rencontre. On espère noter du mieux pour la réception d’Arsenal demain.

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