Rabiot a « perdu 6 mois » de sa carrière à cause de sa famille

        Adrien Rabiot a inscrit un beau doublé ce samedi pour accompagner sa belle prestation avec le Paris Saint-Germain. Un niveau de forme qui n’avait pas été vu de la part du jeune Français depuis un bon moment. Forcément, en étant mis de côté sur les premiers mois de la saison, il est plus difficile de rentrer dans le sujet. Et cette perte de temps, d’après Jean-Michel Larqué, est notamment dû au mauvais comportement de son entourage, comme il l’a dit sur RMC.

« C’est une histoire de famille et ce serait bien qu’Adrien Rabiot majeur et vacciné s’affranchit de la tutelle de sa maman qui est surtout son agent et qui a tout fait à un moment donné à l’envers. Je pense que l’on a beaucoup plus pensé au tiroir-caisse qu’à la carrière du joueur ce qui a énervé les dirigeants du PSG et les supporters à juste titre. Ce n’est pas normal que l’on fasse un chantage quand on a 19 ans et qu’on a la chance de faire 20-25 matchs au PSG. Quand je vois le jeune Stambouli, milieu de terrain comme Rabiot, parti à Tottenham, et qui possède un autre vécu, il est remplaçant. Est ce que tu fais une carrière quand tu as 20 ans et que tu es remplaçant dans un grand club à cirer les bancs ? Je pense qu’à un moment il faut un peu de lucidité. Il faut mieux faire 20 matchs au PSG et progresser plutôt que cirer le banc dans un club où tu as un temps d’adaptation et peut être une concurrence plus forte que celle du PSG. On a vu que lorsqu’il est dans l’équipe, il fait son taff, mais il a perdu six mois ce qui est important dans la carrière d’un joueur. Et s’il a perdu ce temps, ce n’est que la faute d’Adrien Rabiot et de son entourage. »

   Les demandes et comportement d’A. Rabiot cet été ont beaucoup déçu. Alors qu’il a la chance d’évoluer au PSG, de jouer assez régulièrement, il semblait s’être mis en tête que ce n’était pas le bon endroit pour continuer sa carrière. Aussi, son salaire ne lui suffisait plus. Une réflexion peut-être insufflée par son entourage, notamment son agent, Véronique Rabiot, qui est sa mère. En tout cas, il s’est lancé dans un bras de fer insensé. Une bataille qu’il a perdu, peut-être pour le mieux.

   Comme le dit Larqué, il n’aurait pas mieux progresser dans un autre grand club, où il aurait certainement encore moins joué. Ici, joueur formé au club, il est apprécié. D’ailleurs, il a vite su faire un peu oublier ces mois compliqués. Maintenant, il lui faut rattraper le temps perdu, en espérant qu’il est plus serein et réfléchit dans sa tête. Difficile de voir de quoi il peut se plaindre dans sa situation.

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