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Roger-Petit " Gloire au travail de Jardim, haro sur le baudet Emery ! "

Autour du PSG

Roger-Petit « Gloire au travail de Jardim, haro sur le baudet Emery ! »

Par l’intermédiaire de son blog sur le journal Le Figaro, le journaliste Bruno Roger-Petit est revenu sur la qualification de l’AS Monaco en quart de finale de Ligue des Champions suite à sa victoire 3-1 face à Manchester City. Le journaliste voit le coach monégasque, Leonardo Jardim comme responsable de cette qualification, comme il voit coupable l’entraîneur parisien, Unai Emery, de l’échec du Paris Saint-Germain cette saison que ce soit sur le plan national ou européen. 

« Quel étrange contraste, d’un aller à l’autre. Il a y quinze jours et trois semaines, on célébrait le PSG, vainqueur de Barcelone 4-0. Et l’on moquait les manquements de Monaco, défait à City après avoir manqué un penalty et encaissé trois buts en un quart d’heure. Aujourd’hui, on accable le ridicule PSG, première équipe de l’histoire à se faire sortir 6-1 après avoir gagné 4-0, et l’on encense Monaco qui a su trouver les ressources mentales nécessaires. On applaudissait hier Emery, le grand entraineur espagnol que le monde nous envie, et on daubait sur Jardim, le besogneux de la principauté. Et aujourd’hui, c’est le contraire. Gloire au travail de Jardim, haro sur le baudet Emery !

« Tout ce qui se passe sur le terrain, c’est de la responsabilité de l’entraineur’

Tout ce qui se passe sur le terrain, c’est de la responsabilité de l’entraineur. D’ailleurs, loi éternelle du football, quand ça va mal, c’est bien l’entraineur que l’on vire pour commencer, jamais les joueurs. C’est la règle. Et cette règle est juste. Monaco peut accomplir, sous la direction de Jardim, une désormais belle saison. Et tant pis pour ceux qui, à l’exemple de l’auteur de ces lignes, ont cru l’été dernier qu’Emery apporterait au PSG la dimension que Laurent Blanc ne savait lui conférer. Erreur totale. Le PSG est en passe de tout perdre. Son monopole de meilleuré équipe française en Europe, son titre en Ligue, et peut être, demain, sa Coupe de la Ligue. Et tout cela en faveur de Monaco…

Le meilleur d’entre les responsables, c’est Jardim, capable de transformer le match en plomb de Manchester en or à Monaco, tandis qu’Emery accomplissait l’exploit inverse. C’est ainsi. C’est un fait. C’est une responsabilité à laquelle Jardim comme Emery ne peuvent échapper. Le management des hommes et des âmes est un art où, pour l’instant, le monégasque se montre meilleur que le parisien…

Moralité : Jardim sait réparer ses toiles, Emery n’est pas prophète en son Jardi »

Les entraîneurs sont responsables des échecs et des victoires, mais il faut aussi prendre le temps avant de livrer un jugement. L’an passé, ce même Leonardo Jardim était critiqué pour son travail à la tête de l’ASM. L’équipe ne produisait pas de beau jeu et les résultats n’étaient pas vraiment présents, puisque les Monégasques terminent 3e du championnat sans aucun trophée.

Cette année on peut clairement voir que la mayonnaise à pris du côté de l’ASM. Mais avant ça il y a eu une période de creux et c’est cette même période que vit actuellement le PSG. Il s’agit d’un temps d’adaptation et de mise en place.

En se séparant de Zlatan Ibrahimovic l’été dernier, le club parisien a perdu un cadre et un patron, que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain. Le groupe parisien a énormément changé, Lavezzi avait déjà quitté ses coéquipiers pour rejoindre la Chine l’hiver dernier, mais il y a eu un second départ important cet été et il s’agit de celui de David Luiz qui a rejoint Chelsea. Tous ces départs sont peut-être anodins pour certains, mais ces joueurs étaient des cadres du vestiaire. Même s’il en reste quelques-uns, le PSG a du démarrer quelque chose de nouveau cette année en se séparant de ces joueurs à la fois talentueux et surtout expérimentés.

Il n’y a pas de suite sûre des résultats et il faut parfois savoir être patient.

Il faut arrêter de croire qu’après 4 éliminations en quarts de finale le PSG va réaliser une progression linéaire, atteindre le dernier carré puis dans une ou deux saisons la finale. Dans le foot tout est imprévisible et on a pu le voir encore récemment. Le PSG a démarré un nouveau cycle cette année. Peut-être que l’an prochain Paris ira jusqu’en demi-finale, voire au-delà.

Quand l’équipe s’est imposée face au Barça 4-0 (8e de finale aller de la Ligue des Champions), la moyenne d’âge de l’effectif parisien était de 25 ans, ce qui prouve que cette équipe est très jeune. Il faut donc être patient et laisser l’entraîneur travailler. Le PSG démarre quelque chose de nouveau, les ambitions restent très élevés, mais le Manchester City de Pep Guardiola prouve aussi que toutes les premières saisons sont difficiles pour un entraîneur qui arrive dans une équipe qu’il doit reconstruire. Le situation est exactement la même au PSG avec Unai Emery.

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