Saint-Germain-en-Laye regrette que le PSG ait choisi Poissy et menace avec un changement de nom

Après plusieurs années de réflexion concernant son futur centre d’entraînement, le Paris Saint Germain a donc tranché pour Poissy. Une décision qui fait grincer des dents à Saint-Germain-en-Laye, qui se la joue un peu mauvais joueur.

Il était temps. Après 5 ans au club dont 4 passées à la réflexion du meilleur lieu pour accueillir son centre d’entraînement, les dirigeants qataris ont choisi. Toutefois, cette décision d’aménager à Poissy à l’orée de la saison 2019-2020, ne plait pas à tout le monde. L’avocat de la mairie de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Péricard, n’arrive pas à la digérer et brandit même la sanction de la modification du nom du club.

« C’est une immense déception. Le pourquoi du comment de ce départ, il faut le demander au PSG, commente l’élu dans L’Equipe. Le club fait partie de l’ADN de la ville. On netire pas un trait sur quarante-cinq ans d’histoire commune comme cela. On aurait aimé des marques d’amour et d’affection, et il n’y en a pas beaucoup. 

Les féminines et l’association qui restent? On est ravis d’accueillir les filles et de consolider l’association, mais c’est différent de ne plus avoir les garçons. Nous ne voulons pas entrer dans une logique de compensation.Sur le nouveau logo, le berceau de Louis XIV, né à Saint-Germain-en-Laye, avait déjà été supprimé. Maintenant, les garçons nous quittent.

On a tout fait pour montrer au PSG qu’on l’aimait et qu’on avait envie de le conserver. Après, si le PSG ne veut pas rester… Le nom de Saint-Germain plus associé au PSG ? Les avis sont partagés sur cette question… Quand on part, il faut en assumer les conséquences. »

Une pilule qui n’arrive vraiment pas à passer, mais c’était le jeu. Dans ce dossier, les dirigeants parisiens ne cherchaient pas à renforcer un amour ou une affection, mais bien à construire un magnifique centre de performance, sans contrainte de place, de déplacement ou de façon de faire. Le tout pour faire grandir le club. Rentrer dans un appel d’offre faisait accepter la possibilité d’une défaite.

C’est le cas pour Saint-Germain-en-Laye. Forcément, il peut y avoir un peu de tristesse au moment de voir une partie du club déménager. Mais il ne faut pas exagérer, tout n’est pas perdu. Les filles et l’association (qui s’occupe de la formation) restant encore pour un long moment. N’oublions pas l’importance de ces équipes dans le club. Mais aussi, une compensation est à l’ordre du jour, de quoi consoler ce chagrin d’amour.

La carte de la sanction que brandit l’avocat ne pourra que se retourner contre la ville. Les Qataris se sont pas spécialement attachés à cette partie du nom, on l’a bien vu avec la suppression du berceau et la réduction du Saint Germain passé en deuxième plan sur le logo du club. Mais on n’imagine pas qu’ils iraient jusqu’à demander de modifier le nom du club. La mairie erait alors la seule fautive de la suppression du nom historique. De toute façon, cela semble bien compliqué à faire. Surtout que, encore une fois, une partie importante du PSG reste à Saint-Germain-en-Laye.

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