Salomon « C’est peut-être Unai Emery lui-même qui a mis la pression avec son tweet »

Alors qu’hier Unai Emery était en conférence de presse en vue du match de Ligue des Champions qui va opposer le Paris Saint-Germain au FC Bâle, une question d’un journaliste a perturbé Bruno Salomon. Sur l’antenne de France Bleu, l’animateur a évoqué ce que certains médias appellent « une semaine cruciale » pour le PSG :

« Une question d’un collègue m’a percuté l’oreille : « Est-ce que c’est la semaine la plus importante pour le PSG en ce début de saison ? » Quand j’ai entendu cette question, mon petit cerveau étriqué s’est mis en marche.

Recevoir le dernier du groupe A, Bâle, et le 12e de Ligue 1, Marseille, une semaine importante ? Non. Impossible. C’est une semaine normale pour le PSG… Comment on est arrivé à se demander cela ? C’est peut-être Unai Emery lui-même qui a mis la pression avec son tweet qui disait que ce n’était pas une semaine quelconque.

Parce que si les journalistes veulent une semaine importante, je leur propose celle du 21 novembre. Le 23 il y a match à Arsenal, et le dimanche qui suit un déplacement à Lyon. »

Au delà du classement des futurs adversaires du PSG cette semaine, c’est le contexte qui est à prendre en considération. Si l’on se penche sur le FC Bâle qui est actuellement dernier du groupe, c’est la même équipe qui est sur un bilan de 11 victoires en 12 matchs en Super League, ce qui apporte une certaine dose de confiance quand bien même Paris est d’un autre calibre que les équipes suisses.

Concernant l’OM, nul besoin de rappeler qu’il s’agit du rival historique, quand bien même celui-ci est mal classé. Le piège est d’ailleurs là, contre l’équipe de Franck Passi tout autre résultat qu’une victoire serait perçu comme un échec.

Mais au fond Salomon le dit bien, c’est peut être Unai Emery lui même qui a donné le ton de cette semaine avec son Tweet.
En réalité cette question posée lors de la conférence de presse montre tous les doutes qui entourent le club à l’heure actuelle. Bâle et Marseille ne sont pas le Barça et le Bayern mais pas un jour ne passe sans que les médias ne cherchent à fragiliser le club et son entraîneur. De plus Nasser Al-Khelaïfi est particulièrement absent de la scène médiatique.

Alors que Unai Emery et son groupe focalisent l’attention, on aurait aimé entendre le président du PSG monter au créneau pour affirmer quelques vérités et contredire certaines informations erronées.

Cependant, Al-Khelaïfi continue à faire ce qu’il faisait déjà avec Blanc, c’est-à-dire qu’il le laisse gérer. Ainsi le technicien espagnol est seul face aux critiques dont il fait l’objet sans qu’à aucun moment, son président lui témoigne sa confiance. C’est peut-être pour ça qu’Emery a expliqué que ce n’était pas une semaine comme les autres.

Nous espérons juste que celle ci s’achèvera avec deux victoires et si possible avec la manière…

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