Salomon « Thiago Motta est à côté de ses crampons en ce début de saison »

Face à Toulouse, le milieu de terrain du Paris Saint Germain, Thiago Motta a symbolisé la défaite de son équipe. L’international italien incarne les doutes d’un PSG, en quête d’une identité de jeu pérenne. 

Dans sa chronique sur la radio France Bleu, le journaliste Bruno Salomon a évoqué le cas de l’italien Thiago Motta. La faiblesse de celui-ci lors du dernier quart d’heure est symbolique de la situation actuelle du PSG. Joueur inamovible sous Laurent Blanc, l’italien semblait plus à l’aise dans un jeu empreint de possession de balles, attendant impatiemment que l’équipe adverse se découvre pour distiller la passe juste. Le jeu prôné par Unai Emery ne lui convient assurément pas, Motta n’ayant plus la condition physique nécessaire pour presser l’adversaire.

« Thiago Motta est un joueur que j’adore sur et hors du terrain. Mais en ce début de saison, il est à côté de ses crampons, son jeu et lourd et emprunté, avec ses 34 ans il semble dans le dur. Est-ce la charge de travail à l’entraînement qu’il digère mois bien ? Est-ce la concurrence ? Est-ce son âge ? C’est peut-être aussi parce que le jeu ne passe plus forcément par lui comme au temps de Laurent Blanc. Et même si son agent décrète qu’il reste un des meilleurs du monde à son poste, au vu de ce début de saison, on en est loin, très loin. »

Son agacement, ses multiples gestes d’humeur traduisent son incompréhension. De plus, il souffre de la concurrence du polonais Grzegorz Krychowiak qui satisfait mieux au jeu voulu par le technicien basque.

« Sans parler de malaise, il y a un schmilblick avec Thiago Motta, qui est un des cadres de ce PSG. Et ce cadre, il n’est pas tout à fait droit… Reste à savoir si comme le reste de l’équipe, il va se redresser. »

Toutefois, il ne faut pas faire semblant que le problème Motta vient seulement d’Emery ou de cette saison. Cela fait un an que sa méforme est pointé du doigt. A force, cela ressemble surtout à une baisse de niveau sur sa fin de carrière. Car cela fait longtemps que l’on attend de voir l’Italien retrouver son meilleur niveau. De quoi se demander si c’est encore possible.

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