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Autour du PSG

Schneider « Déjà que Laurent Blanc ne choisit pas ses joueurs, il ne peut pas les mettre sur le banc et les secouer »

Présent sur le plateau de L’Equipe du soir (émission diffusée sur L’Equipe 21, Gregory Schneider, journaliste, a souhaité voler au secours de Laurent Blanc suite aux déclarations de Nasser Al-Khelaïfi dans Le Parisien :

« Nasser al-Khelaïfi est sévère avec Laurent Blanc pour deux raisons. La première est que le coach n’a pas la main sur le recrutement, ou de manière très marginale. C’est vrai qu’il a fait Cabaye, Stambouli et Trapp mais il n’a pas la main sur la super structure.

Ce n’est pas lui qui s’occupe de ça et il ne pèse pas là-dessus. C’est déjà une sacré limite à son pouvoir. La deuxième limite est qu’il est là pour ne pas faire de vagues et ne pas fâcher les joueurs. Il faut ne pas suivre ce qui se passe au PSG pour penser qu’il a le pouvoir de mettre Thiago Silva ou Zlatan Ibrahimovic sur le banc.

Je vous rappelle que Zlatan a passé toute la Coupe du Monde 2014 aux côtéq de Nasser al-Khelaïfi. Les superstars font ce qu’elles veulent au PSG. Déjà que Laurent Blanc ne choisit pas ses joueurs, il ne peut pas les mettre sur le banc et les secouer. Son pouvoir est extrêmement limité. Lui imputer l’échec du PSG cette saison me semble profondément exagéré. »

Le journaliste a choisi d’extraire de l’interview du président parisien que les éléments qui lui permettaient de développer sa thèse ci-dessus. Or c’est une vision très simpliste qu’il nous livre là, dans laquelle il se contredit lui même lorsqu’il évoque les recrutements effectués par Laurent Blanc.

Car le Cévénol est consulté lorsqu’il s’agit de recrutement et il ne s’en est jamais caché, et l’achat de Serge Aurier est aussi à mettre à son actif. Donc il n’est pas le grand décisionnaire car il n’a pas le statut de manager sportif mais celui d’entraîneur. Toutefois on se permet de penser qu’il a au minimum la possibilité de soumettre une liste de joueurs mais aussi de donner ou non son accord pour le recrutement.

Ensuite Schneider nous explique que le technicien est là pour « ne pas faire de vagues et ne pas fâcher les joueurs », ha bon? Le malaise Cavani, les différentes prises de position de Rabiot, le cas Marquinhos mais aussi la gestion des latéraux droits? Loin de nous l’idée de dire que Nasser Al-Khelaïfi n’a pas d’influence dans le vestiaire ou que ses rapports avec certains des cadres de l’équipe peuvent parfois interférer dans les relations qu’ils ont avec le coach. Cela est possible bien évidemment.

C’est d’ailleurs pour ça que le président parisien déclare dans cette fameuse interview « dois-je changer ma façon de diriger? », car loin de penser que le Cévénol est le seul responsable, il a bien conscience que la déception liée à l’élimination en Champions League est la résultante de failles à différents niveaux du club.

Non le président n’accable pas que Laurent Blanc, il accable aussi les joueurs, et s’interroge (à bon escient) sur son propre management. Dire que le pouvoir du coach est limité, c’est une chose que nous pouvons admettre mais occulter sa part de responsabilité dans ce que Al-Khelaïfi définit comme un « échec » c’est impossible.

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