Serge Aurier, de garnement à capitaine, la patte Unai Emery, selon L’Equipe

Les choses vont vites en football. Alors qu’il avait fini la saison 2015-2016 accablé par ses frasques et son niveau de jeu faible, Serge Aurier, arrière droit de 23 ans, est maintenant un nouveau joueur. Selon L’Équipe, le brassard de capitaine lors de PSG-Inter est un message fort d’Unai Emery, le nouvel entraîneur parisien

Lors de la sortie de Thiago Silva pendant le premier match de International Champions Cup contre Inter de Milan, le brassard est revenu à la grande surprise de tous les suiveurs, au latéral ivoirien. Une disposition qui n’aurait rien de hasardeux pour le nouveau coach du Paris Saint Germain, Unai Emery.

En effet, le quotidien sportif français, croit savoir que cette nomination est un geste fort de l’Espagnol pour responsabiliser le garnement. Il aurait même dit de lui qu’il affichait un état d’esprit irréprochable. Un changement de comportement radical pour ce joueur qui alimentait plus la rubrique des faits divers que la page sportive (en positif du moins) des journaux nationaux ces 6 derniers mois.

Les plus pessimistes diront que lorsque le capitaine brésilien sort du terrain et donne son brassard à Aurier, il ne reste plus beaucoup de cadres sur la pelouse, susceptible d’endosser la responsabilité de mener les reines de l’effectif. Il ne reste que Lucas, Benjamin Stambouli, Kevin Trapp, ainsi que Pastore et Cavani qui font leur entrée sur le gazon de l’Autzen Stadium d’Eugene (aussi, Aurier était à côté de Silva et on sait qu’il apprécie l’arrière droit). Aucun d’eux n’a eu la chance de porter le brassard lors de leurs carrières dans le club de la Capitale. Mais c’était la même chose pour Aurier. On peut penser que si Laurent Blanc était resté, le brassard serait revenu à Trapp par exemple.

Il faut surtout retenir, que le latéral a marqué les esprits avec sa solidité défensive et ses deux buts, mais aussi par une belle maîtrise lors de son passage en tant que défenseur central, un match presque parfait, puisqu’il a manqué un peu de qualité dans ses centres. L’entraîneur du club parisien, l’aura certainement noté et doit se féliciter d’avoir reconduit l’enfant terrible dans le droit chemin.

Maintenant reste à voir si le joueur gardera le cap et ne se déstabilisera pas avec la montée en puissance de son concurrent direct, Thomas Meunier, auteur d’une belle rentrée. Ou même tout seul, ce qu’il a fait précédemment, mais cela ne devrait appartenir qu’au passé dorénavant.

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