Autour du PSG

Sévérac: « Buffon, le PSG a acheté une marque mais pas un gardien de but »

par
Thomas
le 7 juin 2019 à 01:15

Le Paris Saint Germain a officialisé le départ de Gianluigi Buffon hier après-midi. Le passage de la légende italienne dans la capitale française laissera un gout amer pour énormément d’observateurs. Pour Dominique Sévérac qui s’exprimait dans L’Équipe du Soir, son expérience parisienne est un échec.

« Buffon c’est l’histoire d’un garçon qu’on a tous aimé, qui est une légende mais qui est sportivement fini. J’ai vu tous les matchs du PSG et donc tous les matchs de Buffon, il n’y en a pas un qui me reste en mémoire. Enfin si, il y en a un : celui du 6 mars, celui du huitième de finale retour de la Ligue des Champions. Il a commis ce soir là une erreur face au tir de Rashford repris par Lukaku, ce qui a handicapé le PSG. Il devait faire progresser le club, or il l’a fait stagner voir régresser. Le PSG a acheté une marque, comme il l’avait fait avec Beckham, mais pas un gardien de but « .

Des sentiments mitigés sur sa saison

Le PSG peut se venter sur le papier d’avoir attiré l’un des meilleurs gardiens de ces 20 dernières années, mais sur le terrain se fut bien différent. La vérité de ce sport se trouve sur le gazon vert, et autant dire que ça été un mensonge. Il ne fallait pas attendre monde et merveille du portier italien à la Porte d’Auteuil, mais on aurait pu espérer un peu plus de régularité dans ses performances. Cette saison, il se sera surtout fait remarquer pour son erreur de main que pour ses arrêts décisifs. Même s’il y en a eu, il ne faut pas exagérer. Comme face à Naples.

Il reste que son arrivée était censé faire franchir un cap au club et son coéquipier d’entrainement Alphonse Aréola. On peut dire que sur ces deux axes c’est une stagnation au mieux ou d’un échec dans le pire des cas. Un échec également lié à la rotation des gardiens, qui a nuit à leur performance et confiance.

Comme pour Beckham, on ne retiendra pas le passage son passage dans le club francilien pour ses performances, mais pour le prestige et la visibilité qu’il a apporté.

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