Sévérac « Le PSG ne peut pas se permettre d’avoir deux de ses joueurs stars se fâcher »

Hier soir, le Paris Saint-Germain s’est imposé au Parc des Princes contre l’Olympique Lyonnais 2-0 au cours de la 6e journée de Ligue 1. Durant ce match, deux faits de jeu ont bien été retenu par les médias. Un penalty que Neymar a réclamé sans succès avant que Cavani voit son tir être arrêté, et un coup-franc tiré par Neymar après que Daniel Alves ai prit le ballon à l’Uruguayen qui se préparait à le tirer. Dominique Sévérac, journaliste du Parisien s’est exprimé sur cette crise d’égo ainsi que sur le match d’un manière plus générale. 

« Kylian Mbappé a répondu à toutes les attentes placés en lui même s’il a été cadenassé dans une organisation qui ne correspond pas à ses qualités. Unai Emery est passé en 4-2-3-1 en mettant Draxler sous Cavani et Mbappé à droite.

‘Il y a un deuxième problème qui surgit, c’est la guerre d’égo entre Neymar et Cavani.’

Le Français a besoin d’être plus prêt de la surface, plus prêt des autres attaquants pour qu’il soit plus décisif, plus efficace. Il sait tout faire, c’est un attaquant qui met des buts, qui fait des passes décisives et sur un côté droit comme ça, ce n’est pas le bon système, ce 4-2-3-1 est en rodage.

Il y a un deuxième problème qui surgit, c’est la guerre d’égo entre Neymar et Cavani. Le Brésilien est venu au PSG pour améliorer ses statistiques personnelles, c’est la condition sinequanone pour être Ballon d’Or et donc il veut marquer des buts à chaque occasions, c’est pour cela qu’il a joué à Metz, il a d’ailleurs marqué, et les pénaltys font parties du bagage pour être Ballon d’Or.

Il va donc falloir clarifier cette situation-là. Un club comme le Paris Saint-Germain ne peut pas se permettre, sous les yeux des caméras, d’avoir deux de ses joueurs stars se fâcher. »

Si ces images ont fait le tour de la presse sportive du jour, il faut rappeler que ce genre de frictions sont récurrentes dans le sport, même pas seulement le football. Il faudra tout de même que les 2 joueurs s’entendent sur l’organisation des tireurs de penaltys et des coups francs pour ne pas laisser de frustration dans le groupe qui vit jusque là très bien. Mais il n’y a rien de spécialement grave, comme l’a rappelé Cavani.

Paris a en effet des soucis à régler, mais il s’agit surtout de jeu. Des ajustements à faire et des automatismes à trouver, du travail tactique. Comme réussir à faire vraiment fonctionner ce 4-2-3-1. Pour le reste, Unai Emery doit réussir sa gestion. Mais Neymar et Cavani ne sont pas devenus subitement un grand problème.

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