Tebas « Le PSG ? Ils se moquent du système. Nous les avons surpris en train d’uriner dans la piscine »

Javier Tebas, président de LaLiga, a décidé de partir en « guerre » contre le Paris Saint-Germain. Ses critiques et plaintes sont devenues incessantes, presque pire que Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais. C’est cette fois à  la Soccerex Global Convention qu’il s’est exprimé. Et ce sans aucune retenue.

« Ils se moquent du système. Il faut le dire. Nous les avons surpris en train d’uriner dans la piscine. Si Neymar est sur le plongeoir, il pisse depuis le plongeoir. Tout cela doit être enquêté, a lancé le dirigeant. Les clauses libératoires de Messi et Ronaldo sont plus élevées, mais si Nasser les veut, il peut ouvrir les vannes de pétrole et les acheter. 

C’est le prix du marché ? Non, c’est le prix du marché du pétrole. Le football européen doit savoir qu’il y a un incroyable danger avec l’argent de ces pays là. Cette inflation va abîmer le football. Nous devons défendre nos droits. Ce n’est pas que j’en ai après le PSG. 

‘Nous avons réalisé une étude, le PSG perçoit plus en sponsoring que Manchester United. C’est impossible’

Si Neymar était parti à Manchester United, il n’aurait pas été nécessaire des les amener devant le tribunaux, parce que eux ne bénéficient pas d’un dopage financier, ils ont la capacité de payer.

Nous avons réalisé une étude, le PSG perçoit plus en sponsoring que Manchester United. C’est impossible, c’est du dopage financier. Ils ne génèrent pas ces revenus. L’UEFA n’a pas encore mené l’enquête. Nous respectons l’UEFA, c’est un des piliers du football. Il a crée le fair-play financier et ses règles sont enfreintes. Ils doivent aller au bout de l’enquête, et l’Union Européenne aussi. »

C’est en fait assez clair, Tebas ne porte pas d’attention aux chiffres, il a simplement décidé que le PSG triche et doit être puni. S’il a choisi que son étude ne montre que le fait que Paris n’a joué dans les règles, il n’y a plus rien à faire. Peu importe les comptes et bilans qui lui seront présenteras, il sera sur son cheval de bataille. La bonne étant que le jugement ne lui revient pas et son avis a finalement peu d’importance. A moins que l’UEFA se laisse influencer par les gros d’Espagne, mais ce serait terriblement triste.

En tout cas, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi continue lui de se montrer serein face à cette enquête de l’UEFA.

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