Thiago Silva, il est temps qu’il revienne.

   Beaucoup le critiquent, notamment pour sa fin de saison dernière, mais aussi parce que Thiago Silva ne serait pas un capitaine qui parle et aide assez ses coéquipiers. Pourtant, son absence semble être encore plus important que certains ne le laissaient penser.

   « Quelque chose manque » « Je ne sais pas ce qui ne va pas, mais on doit régler les choses », les joueurs sont d’accord, il y a un manque dans l’équipe en ce moment. Daniel Riolo a même mis en avant le départ de C. Makelele pour expliquer le coup de moins bien de l’équipe. Pourtant, l’absence est plutôt évidente. Sauf que personne ne semble la mentionner.

   Cela s’explique facilement, en plus des critiques qu’a reçu T. Silva à la Coupe du Monde, où la pression l’a clairement rattrapée. Tout simplement parce Z. Ibrahimovic apparaît comme l’élément indispensable de l’équipe. Cela a été accentué par la mauvaise période du club lors de sa blessure la saison passée. Et loin de nous l’idée de penser que Ibrahimovic n’est pas important au jeu du PSG, il lui apporte son talent et sa carrure, de quoi amener beaucoup de but au club de la capitale. Certains diront que les autres joueurs jouent trop pour lui, vu comme il est parfois oublié à la fin d’une action, c’est difficilement vrai. Mais les faits sont là, Ibra est sur le terrain et le PSG n’est pas impérial.

  Alors, la saison passée, T. Silva était là et pas Ibrahimovic, et le PSG n’était au mieux. Alors peut-être Paris a besoin de ses deux stars. Seulement, O Monstro était blessé au visage et déjà inquiet pour sa Coupe du Monde, qu’il ne voulait surtout pas louper et qui le motivait déjà bien plus que la fin de la Ligue 1. Le grand T. Silva manque indéniablement à cette équipe parisienne.

   Non pas seulement parce qu’il est l’un des meilleurs à son poste dans le monde, mais parce qu’il est, comme l’avait rappelé Ibra, « Le vrai capitaine du PSG ». Quand il est sur le terrain, il passe son temps à placer les joueurs, donner des consignes et les rassurer. Il ne cris pas beaucoup, mais parle énormément. Notamment, quand l’équipe souffre, il amène sa sérénité et son calme. Bien sûr, encore fois, ce qu’amène le suédois psychologiquement et techniquement est indéniable, mais, surtout quand les joueurs loupent des occasions et sentent le match leur échappé, rien n’est mieux que Le Patron pour les rassurer. Bonne nouvelle, il devrait être là pour le match contre le FC Barcelone le 30 septembre, et donc un peu plus tôt à l’entraînement.

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