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Vincent Duluc : "Ce match-là sera très haut dans la légende"

Autour du PSG

Vincent Duluc « Le match face à City sera un cap et marqueur pour la génération Ibrahimovic »

Le quart de finale retour de Ligue des Champions ce soir face à Manchester City après le match nul de l’aller (2-2) ressemble fortement au match de l’année pour le Paris Saint-Germain. Et est même un tournant crucial pour la génération Zlatan Ibrahimovic, selon le journaliste Vincent Duluc.

Si la domination du PSG sur le plan hexagonal est hégémonique, sur la scène européenne le club parisien doit se faire encore un peu plus une place au soleil. Et le match de ce soir est l’occasion parfaite à ne pas rater selon Vincent Duluc.

« Ce matin, en se réveillant à Manchester, le PSG ne peut pas nourrir le moindre doute, il est à l’aube d’une journée semblable. Une élimination n’empêcherait pas le club parisien d’avoir un avenir, encore heureux.

Mais, pour certains joueurs, pour la génération Ibrahimovic et sans doute également pour Laurent Blanc lui-même, ce mardi soir à l’Etihad Stadium sera un cap et un marqueur. Le Paris-SG peut rester une équipe qui aura dominé le pays selon une stratégie qui lui aura donné l’air d’écraser une fourmi avec l’arme atomique.

Ou, alors, il peut changer de monde et s’apprêter à pénétrer des territoires qu’il n’a pas encore arpentés dans son histoire récente, avec le sentiment grisant de n’avoir pas de limites. », a écrit le journaliste de L’Equipe avant de se projeter sur les deux scénarios potentiels qui feront entrer ou non le PSG version Qatari dans une nouvelle ère.

« Si le club parisien disparaît pour la quatrième fois d ‘affilée en quarts de finale de la Ligue des champions, cela ne sera plus un hasard, pas même une malédiction, seulement la description d’un seuil récurrent d’incompétence, qui impliquera de tourner une page. Quelques centimètres, comme toujours, feront la différence entre le constat de la fin d’un cycle et la glorification d’une conquête planifiée.

Entrer dans le dernier carré, s’arracher aux langueurs et aux insuffisances du match aller, mettre une intensité qui leur rappellerait l’exploit de Chelsea, il y a un an, cela oui, aurait de l’allure, et ferait basculer les Parisiens dans un autre univers, celui du monde juste avant la finale. 

À eux de choisir. », a conclu Duluc.

Une vision réaliste de la situation actuelle du club parisien qui, après 3 éliminations successives à ce stade de la compétition, ne peut plus se permettre un quatrième échec en 1/4 de finale et se doit de franchir ce cap et de s’installer officiellement parmi les quatre meilleures équipes d’Europe et donc du monde. Une perspective enivrante pour le club et pour un groupe qui semble arrivé à son apogée. À eux maintenant de permettre à toute une ville de rêver plus grand.

Sinon, le PSG devra encore attendre un peu et certainement que d’autres joueurs viendront écrire la partie de l’histoire européenne de Paris. Pour ce qui est des Motta, Maxwell et Ibrahimovic, c’est peut-être la dernière chance. Ce qui deviendrait ponctuer de très belles carrières, mais un titre européen manquerait clairement au Suédois en cas d’échec.

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