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Ligue 1 - Ciccolini : Zlatan Ibrahimovic "Personne n'amène la même ferveur"

Autour du PSG

Zlatan Ibrahimovic « homme du peuple » et « j’aide plus » la France que François Hollande

Zlatan Ibrahimovic, attaquant de 34 ans qui quitte le Paris Saint-Germain cet été, lance sa marque de vêtements aujourd’hui. A l’occasion, il a livré une interview dans Le Monde, dans laquelle il évoque notamment ses revenus et ce qu’il a fait en France. 

Le journaliste lui fait notamment remarquer qu’il gagne « beaucoup » d’argent.

« C’est quoi « beaucoup » ? Je ne sais pas ce que c’est « beaucoup ». Pour moi, on achète des joueurs sur le marché qui ne devraient même pas s’y trouver. Mais c’est le marché qui décide des prix et non la passion ou les médias. Et si c’est « beaucoup » ou pas, ce n’est pas mon problème. Mon souci, c’est de voir ce que dit le marché. Le marché dit : « Ça, c’est votre prix. Voici ce que dit le marché. » Si un autre joueur gagne tant, et que moi je suis dix fois meilleur que lui, combien ça fait ? Dix fois plus.

Comprendre que les millions circulant dans le monde du football puisse choquer? Savez-vous combien d’impôts je paye ? Quel genre de président est François Hollande ? J’aide ce pays plus qu’il ne l’aide.

La taxe à 75 % n’est plus à l’ordre du jour… En êtes-vous sûr ? Car moi, je continue à la payer. Je peux vous le dire car je déclare moi-même mes impôts. Je paie mes taxes. J’aide beaucoup ce pays.

La politique? Ce n’est pas mon domaine. Moi ce que je fais, c’est rendre les enfants heureux et jouer au football. Mais pas la politique. Je ne peux pas parler de politique car je ne connais rien à la politique. De gauche ou de droite? Je me considère de partout. Car je suis l’homme du peuple.

La phrase « pays de merde » après Bordeaux – PSG l’an dernier? Mais c’était à propos du football. Cela n’avait rien à voir avec le pays. Le foot et le pays, ce sont deux mondes séparés. J’ai fait une erreur puisque j’ai dit quelque chose qui concernait le football et pas le pays. Vous ne pouvez pas juger quelque chose que vous ne connaissez pas. Vous ne pouvez pas ne pas aimer un pays où vous êtes depuis quatre ans. Si vous ne l’aimez pas, vous partez. Je suis resté car la France me plaît, donc cela n’a rien à voir avec le pays. Le football, après, c’est différent. »

Les joueurs de football ont en effet un salaire qui est souvent considéré comme trop élevé par les personnes en dehors de ce « monde ». Mais s’ils reçoivent de telles rémunérations c’est simplement parce qu’il y a des clubs prêts à payer autant. Il n’y a donc pas de raison de refuser d’avoir un beau salaire. Comme le souligne Ibrahimovic, le marché, comme dans tous les domines, fixe le prix des joueurs et eux ne vont pas demander à ce que les montants soient revus à la baisse.

Peut-être que c’est « trop », mais à moins d’un changement majeur, ce n’est pas prêt de changer. Rappelons aussi qu’une carrière de football professionnel implique généralement d’avoir un parcours scolaire tronqué (nombreux sont les joueurs qui n’ont pas leur baccalauréat) pour une carrière qui se termine vers 35 ans. Si l’on en voit certains continuer dans le sport en étant entraîneur ou consultant, ceux qui continue à avoir un salaire élevé ne sont pas une majorité.

Et puis, comme l’indique Zlatan, ils paient leurs impôts, ce qui profite au pays. Sans oublier que la plupart des joueurs utilisent cet argent pour aider des villes et des organisations humanitaires. Et il ne faut pas mettre de côté, même si cela ne justifie pas un salaire versé en million, que les joueurs de football apporte simplement énormément de joie à très grand nombres de personnes. Il suffit de voir les émotions dans les stades et les rues lorsqu’un club monte d’une division, gagner un titre, ou pendant les compétitions internationales.

Dans ce sens là, la phrase un peu zlatanesque « je suis un homme du peuple » semble en fait plutôt fondée. Mais elle n’est pas vraie que pour Ibrahimovic. C’est une vérité pour les sportifs professionnels, qui font rêver de nombreuses personnes et certains ont même l’occasion de directement représenter leur pays (Coupe du Monde, JO…)

Enfin, pour ce qui est de sa (tristement) fameuse phrase après Bordeaux – PSG, il semble évident que Zlatan ne parlait pas de la France. Par contre, on peut comprendre qu’il n’a pas un avis très positif du football français. Et entre arbitrages, interdictions aux supporters et terrains médiocres, c’est malheureusement compréhensible. Il faut qu’un travail soit fait pour améliorer les championnats français afin de devenir plus compétitif et attractif en Europe.

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