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Ancelotti, les défauts de Ménez et le jeu du PSG

Pour L’Equipe, Carlo Ancelotti s’est exprimé sur le comportement de Jérémy Ménez, soumis à une forte concurrence en attaque au PSG. Selon le technicien italien, le N°7 parisien doit encore apprendre à faire des sacrifices pour l’équipe.

« Il doit comprendre, et je pense qu’il a compris. Je sais qu’il a beaucoup de qualités. Mais quelquefois je suis un peu énervé parce qu’il doit et peut donner plus à l’équipe. Comme il l’a très bien fait contre Bastia (3-1, vendredi). Quand il est sur le banc, il doit peut-être avoir aussi une attitude différente. J’ai été joueur et je me souviens que je n`étais pas content lorsque, parfois, je ne jouais pas. Mais il doit travailler sur ça pour ne pas poser de problème à l’entraîneur, a expliqué Ancelotti, qui aimerait également que les statistiques de Ménez soient un peu meilleurs (2 buts et 5 passes décisives cette saison en Ligue 1). Elles ne donnent pas de lui l’image de prestations suffisantes, mais elles ne reflètent pas non plus totalement la réalité de ses performances. Il a été très bon dans l’animation offensive. Je souhaiterais simplement qu’il marque quelques buts de plus. »

L’entraîneur du PSG est ensuite revenu en détails sur la progression de son équipe dans le jeu depuis début novembre et ce changement de système en 4-4-2. « En ce moment je suis content. On a fait de très bons résultats avec de très bonnes performances. Pas à chaque fois, c’est vrai, parce qu’il n’est pas possible de bien jouer tout le temps. Mais quand tu n’as pas la possibilité de bien jouer, tu dois gagner et on a gagné. Comme à Bordeaux (1-0, le 20 janvier), par exemple, un match très important, ou comme contre Lille (1-0, le 27 janvier). Cette équipe est devenue solide défensivement. Tous les joueurs travaillent désormais ensemble. Changer l’attitude de joueurs offensifs comme Pastore, Ménez ou Lavezzi n’est pas facile. On a besoin de temps, mais le travail défensif de toute l’équipe est très bon. L’assise défensive, c’est la clé. Quand vous avez une équipe dans laquelle il y a un joueur comme Ibrahimovic, qui peut marquer n’importe quand, n’importe comment, il s’agit surtout de trouver un équilibre défensif, ce qui n’est pas facile. On l’a trouvé aussi grâce au travail de Matuidi. La victoire contre Porto (2-1, le 4 décembre, en phase de groupes de la Ligue des champions) a été un virage. Elle arrivait juste après la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre). L’ambiance, autour de l’équipe, n’était pas bonne. Ce match contre Porto a été la clé. Les joueurs ont compris qu’il fallait jouer avec une attitude différente. La caractéristique de l’équipe est d’être très dangereuse quand elle a de l’espace, en contre-attaque. Quand l’adversaire est bien en place, c’est plus difficile car on n’a pas encore trouvé la manière opportune d’attaquer la profondeur. On a quelques joueurs qui peuvent la prendre, comme Gameiro ou Ménez, mais d’autres préfèrent avoir le ballon dans les pieds. Lorsqu’on affronte une équipe qui évolue bas, on a donc plus de difficultés. Face à ce type d’équipe, la solution est de jouer entre et derrière les lignes. Mais on n’y parvient pas toujours », a analyse Carletto, qui estime donc que son équipe a encore beaucoup de progrès à faire pour s’adapter à tout type d’adversaire.

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