Bernat revient sur les provocations de Dortmund « Ils l’ont ouvert trop tôt »

par
NicolasB
le 18 juin 2020 à 21:00

Juan Bernat, arrière gauche de 27 ans qui a signé au Paris Saint-Germain en 2018 avec un transfert en provenance du Bayern Munich, s’est confié auprès de So Foot. Outre son envie de continuer à Paris et la malchance du club parisien en Ligue des Champions, l’Espagnol a été invité à revenir sur les tensions entre le PSG et le Borussia Dortmund autour du 8e de finale qui a mené à un certain chambrage des Parisiens à l’encontre des Allemands après le match retour.

« On est tous repartis d’Allemagne en étant très énervés….Après leur victoire, ils ont commencé à nous charrier sur les réseaux, en postant des photos sur Instagram, alors qu’il restait encore un deuxième match à jouer. Ils l’ont ouvert trop tôt…Quant t’es un compétiteur, ce genre de petites provocations te touche, te motive. On avait vraiment envie de leur rendre la monnaie de leur pièce.

Bernat « c’était notre tour. »

Le chambrage à l’encontre d’Haaland était de trop ?

Sur le coup, on était dans l’euphorie de la qualification. On était chauds ! Haaland avait raconté que Paris était sa ville et pas la nôtre…Il a voulu nous chambrer, ce n’est pas bien grave, après tout, ça fait partie du football, mais comme on dit, rira bien qui rira le dernier. Et là, disons que c’était notre tour. »

En effet, Dortmund ne s’est pas retenu pour chambrer les Parisiens dès la victoire du match aller. Ce qui n’a pas vraiment gêné en France. Après tout, comme le souligne Bernat, cela fait partie du football. Et l’heure était plutôt à la critique du PSG après un match globalement raté. Ce qui est surprenant, c’est de voir que le chambrage parisien après la qualification a suscité une polémique dans les médias français. C’était pourtant de bonne guerre. Le BVB s’est exposé à une telle réponse. Laquelle n’a pas été vulgaire ou insultante. C’était simplement une réponse plutôt méritée aux provocations lancées. Une soirée qui doit permettre à chacun de ne pas faire la fête trop tôt. Il vaut mieux être sûr d’avoir gagné d’abord.

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