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Bon soldat, Jallet héritera du capitanat !

Pour sa troisième saison sous les couleurs du PSG, Christophe Jallet s’est affirmé comme l’un des hommes clés du club de la capitale. Cerise sur le gâteau : il a terminé l’exercice 2011-2012 avec le brassard de capitaine.

Le Paris version qatarie, bling-bling, la centaine de millions d’euros investie par les nouveaux dirigeants… Au premier abord, le natif de Cognac semble se trouver à des années lumières de ce paysage rempli de paillettes. Cela ne l’a pas empêché d’être le défenseur parisien le plus utilisé en Championnat cette saison. Avec 2400 minutes au compteur (33 matches joués dont 26 comme titulaire), il devance Mamadou Sakho (1774 minutes), Zoumana Camara (1616), et Milan Bisevac (1564). Pourtant, sa saison n’avait pas démarré sous les meilleurs auspices, avec une blessure dès la deuxième journée, face à Rennes (1-1). Marcos Cearà assurera l’intérim. Touché aux ischio-jambiers, il ne retrouvera pas la compétition avant le mois de septembre. Pour son retour, l’ancien Lorientais écope d’un carton rouge face à Nice (2-1).

Polyvalence

Malgré ce début de saison compliqué, Antoine Kombouaré continue à lui accorder sa confiance. A plusieurs reprises, le technicien kanak l’utilise au poste de milieu offensif droit, lorsqu’un des éléments offensifs de l’équipe parisienne est indisponible. Sa polyvalence ne souffre presque d’aucune limite, dans la mesure où Jallet évolue même parfois dans un rôle de milieu récupérateur. Arrivé au terme de la première moitié de saison, il est à créditer de deux buts, face à Lyon (2-0) et Auxerre (3-2). Auparavant, le joueur formé à Niort a clairement affiché son soutien à Kombouaré, dont les rumeurs de licenciement ont circulé dès le mois de novembre. « Ce serait mentir que de dire qu’il ne fait pas du bon boulot. Les résultats sont là et c’est ce qu’on demande à un coach. Cela fait deux ans et demi qu’il est là et il a toujours fait du bon travail », explique-t-il alors sur RMC. Cinq semaines plus tard, le Kanak sera démis de ses fonctions.

Montée en gamme

Au mois de janvier, une rumeur provenant de France 3 envoie le Brésilien Douglas Maicon au PSG. Mais depuis que Carlo Ancelotti a pris les rênes de la formation francilienne, Christophe Jallet n’évolue plus en position de latéral droit. Il se retrouve au sein du trident de milieux défensifs, dans le fameux schéma tactique en « arbre de Noël ». L’expérience tourne court : l’ex-Merlu récupère son poste de prédilection au mois de février. Au fil des rencontres, son niveau de jeu s’améliore, à tel point que sa présence dans la liste des Bleus convoqués pour l’Euro 2012 commence à faire débat. « Je pense que Jallet est le meilleur latéral droit de France », ira jusqu’à affirmer Ancelotti. Laurent Blanc n’est clairement pas de cet avis, préférant Anthony Réveillère (OL) et Mathieu Debuchy (Lille).

Mental et communication en béton

Outre sa polyvalence, Jallet se sera illustré par son mental et sa faculté à communiquer cette saison. « Il ne se pose pas trop de questions, n’a pas de problèmes d’ego et ne réclame rien. Cela tient à la fois à son éducation comme à son parcours de footballeur », confiait l’un de ses proches dans les colonnes du Parisien, le 10 mai dernier. Mamadou Sakho ayant perdu sa place de titulaire, il hérite même du brassard de capitaine. Une réelle preuve de reconnaissance de la part d’Ancelotti, qui ne le connaissait pas avant d’arriver dans la capitale française. Lors du mercato, les dirigeants pourraient négocier la venue d’un nouvel arrière-droit, même si « Carletto » a récemment assuré le contraire. Si tel est le cas, Jallet fera toujours partie des plans de l’ancien coach de Chelsea. A 28 ans, le fils de pépiniéristes viticoles, qui est l’un des cinq plus petits salaires du vestiaire, s’apprête à poursuivre son ascension fulgurante.

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