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Autour du PSG

Camara : « L’exemple, c’est Barcelone »

Pour le défenseur parisien, la Coupe de la Ligue représente un objectif important pour le club comme toutes les autres compétitions dans lesquelles est inscrite son équipe cette saison. «Cette Coupe reste un titre et on tient à être compétitif sur tous les tableaux. Quand il y a un groupe étoffé comme le nôtre, il est important d’aller loin pour que tout le monde ait du temps de jeu. Et puis, je me souviens qu’en 2010 la Coupe de la Ligue avait été un élément moteur pour Marseille dans sa quête du titre de champion. Les Coupes entretiennent une dynamique globale»

Pour lui, une chose à changer cette saison, c’est que son équipe peut gagner les matchs même lorsqu’elle n’est pas dans un grand jour. «Il peut aujourd’hui gagner même en souffrant. Notre équilibre reste fragile, mais on possède une force tranquille, celle qui nous a empêchés de paniquer à Ajaccio (3-1). Le plus dur sera de la conserver toute la saison.»

Mais il pointe aussi les lacunes de son équipe, comme une certaine suffisance lors de certains matchs face à des adversaires moins réputés. «L’exemple, c’est Barcelone, la meilleure équipe du monde. Là-bas, il y a des joueurs techniquement extraordinaires. Eux, s’ils peuvent mettre six buts à l’adversaire, ils en mettront six. Ils respectent l’adversaire. Ils ne sortent pas de gestes pour le chambrer. Ils jouent de façon simple et efficace. Nous, on est une équipe en devenir avec de nouveaux objectifs. Le club ouvre une nouvelle page. On n’a encore rien gagné. C’est pourquoi on doit se montrer humbles et respectueux de l’adversaire. À Bratislava, on aurait dû mener 2-0 à la mi-temps. Il aurait fallu laisser les gestes inutiles de côté et penser à l’efficacité.»

Il évoque également son choix de rester dans la capitale alors qu’il était proche de rejoindre Montpellier l’été dernier. « Oui, mon avenir ici s’écrivait en pointillé. Puis, un jour, j’ai discuté avec “Leo”. Cette discussion a changé mon destin. Il m’a posé une question : “Veux-tu faire partie de ce nouveau PSG ?” J’ai dit oui. Il m’a répondu : “Alors considère que tu en fais partie.” Preuve de sa confiance, il m’a prolongé d’un an (jusqu’en 2013). Pour moi, aujourd’hui, tout ce qui m’arrive avec Paris n’est que du bonus.»

Il explique aussi qu’il savait à quoi s’attendre en prolongeant à Paris et qu’il n’avait pas en tête d’être titulaire tous les weekends. « Je sortais d’une saison compliquée (17 matches en L 1) mais, quand Leonardo m’a demandé de m’inscrire dans son projet, ça m’a touché. On traverse un moment exceptionnel de l’histoire du club, et ce moment, j’ai voulu le vivre. Après, allais-je jouer ou pas ? Je n’en savais rien. Dans le sport, il faut se battre pour jouer. Et j’étais prêt à me battre. Le principal sera d’atteindre les objectifs en fin de saison. Je préfère disputer vingt-cinq très bons matches et remporter des titres plutôt que d’en jouer cinquante sans rien gagner. »

Il conclue son interview en évoquant sa place par rapport à des joueurs plus cotés comme Sakho et Lugano. «Je ne réfléchis pas par rapport à la hiérarchie. Forcément, dans un club, les statuts jouent. Mais, à l’arrivée, c’est le terrain qui parle. Penser à l’état de la concurrence pourrait parasiter les choses. Je préfère vivre au jour le jour. Mais, croyez-moi, je n’ai jamais été fataliste… » a déclaré le numéro 6 du PSG dans les colonnes de l’Equipe.

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