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Edinson Cavani défend Emery "Les critiques pour un coach étranger, c’est normal"

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Edinson Cavani défend Emery « Les critiques pour un coach étranger, c’est normal »

A la veille du véritable choc de cette 17e journées entre le Paris Saint-Germain et L’OGC Nice, l’attaquant de 28 ans du PSG, Edinson Cavani a tenu à apporter son soutien à l’entraîneur de 45 ans Unai Emery. Pour lui, toutes les critiques qui s’abattent sur le coach espagnol ne sont pas justifiées et évoquent le fameux corporatisme français au sein des médias. 

« Les critiques pour un coach étranger, c’est normal. Tout le monde aurait aimé avoir un entraîneur français. Les trois saisons passées, on a aussi eu parfois des débuts difficiles. Mais on entendait moins les critiques. C’est plus difficile pour un entraîneur étranger. Ce sont les aléas du football.

Une comparaison ? Les entraîneurs sont différents. Emery est très proche de l’équipe, de ses joueurs. Il vit le football avec passion. On essaie de le suivre, de donner le meilleur. Je ne parle pas du passé, je ne compare pas les entraîneurs. Ce sont des personnalités différentes, ils ont donc des façons différentes de travailler. », a-t-il déclaré sur RMC.

Comme on pouvait s’y attendre, la comparaison entre Unai Emery et l’ancien entraineur de 51 ans Laurent Blanc revient à chaque petit faux pas. L’entraîneur ibérique reçoit des critiques de tout part depuis son arrivée en juin dernier. Des reproches sur son plan de jeu, ses onze de départ jusqu’à sa façon de se tenir sur le banc de touche, qui est trop démonstrative et surjouée selon certains. Des attaques qui ont fait bondir le numéro 9 parisien qui trouve injuste la manière dont l’ancien coach de Seville ( 2013/2016) est traîné dans la boue par les médias.

Laurent Blanc avait l’admiration d’une bonne partie presse française et des consultants qui, pour la plupart, ont côtoyé sur les terrains le Cévenol. Même s’il ne faut pas oublier que certains s’opposaient ouvertement à sa façon de faire (comme Daniel Riolo et Bruno Roger-Petit). Son éviction au mois de juin a été vécu comme une trahison par la plupart de la presse. L’objectivité n’est donc pas toujours de mise quand il s’agit de décortiquer les matchs du PSG, un constat qui finit toujours par une comparaison entre le bilan des deux entraîneurs. Même si les trois années de Laurent Blanc ont été couronnées de succès, tout n’a pas été parfait, loin de là.

Le natif de Alés, a remporté de nombreux titres (11 trophées) et possédait une vraie identité de jeu. Néanmoins, l’objectif principal des dirigeants du Paris Saint-Germain a toujours été la victoire finale en Ligue des Champions. Et le fait de ne jamais avoir progressé, peut-être d’avoir régressé, sur la scène européenne, a poussé la direction parisienne a tenté de continuer l’aventure avec un autre coach.

Il faut encore laisser du temps à Emery pour imposer ses méthodes et arrêter de penser au passé

Unai Emery est venu avec une grande humilité et n’a jamais renié le travail de son prédécesseur, bien au contraire. Cela n’empêche pas que sa manière de fonctionner, son style de jeu, ainsi que la relation qu’il aime avoir avec ses joueurs est complètement différente de Laurent Blanc. L’Espagnol réalise 5 mois quelques peu compliqué, sa patte n’est pas encore assez visible. Il faudra être très patient et surtout, cesser la comparaison entre les deux coachs à chaque petites turbulences. Surtout que l’effectif a changé de manière considérable. Le premier bilan devra se faire au mois de mai après une année, pas avant.

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