Encore une explication à propos du refus de report de ASSE-PSG

      Alors que le match en l’AS Saint-Etienne et le Paris Saint Germain approche à grand pas. Certains journalistes parlent encore du refus de report du match de la part de l’ASSE. Damien Degorre consultant pour l’Equipe 21 s’exprime.

« Saint-Etienne porte une partie de la responsabilité du non-report. J’ai déjeuné avec Bernard Caïazzo, le jour de France / Danemark. Son argument consiste à dire : « Nous étions d’accord pour reporter le match à condition que Paris soit libéré de tout match ce jour là, et là, ils veulent jouer contre Metz ». Je lui ai répondu que l’argument du PSG insistait sur le risque de prolongations contre Saint-Etienne, pas contre Metz, et potentiellement une demi-heure de plus dans les jambes. Il m’a répondu : « A ce moment là on s’arrête aux 90 minutes et on va aux penaltys ». Je ne crois pas qu’on puisse modifier les règlements de cette façon. Mais je comprends la position de Saint-Etienne. Ils auraient pu accepter car cela n’aurait pas été un drame de reporter un match à la fin du mois d’avril pour eux. Mais ce n’est pas la Fédération que je remets en cause, c’est plutôt la Ligue. Mettre la finale de la Coupe de la Ligue le samedi qui précède un quart de finale de Ligue des Champions, il n’y a qu’en France qu’on voit ça. »

   Même si l’on peut regretter que l’ASSE ait refusé, l’argument est recevable. Les parisiens devront donc faire le nécessaire pour éviter les prolongations. Sinon cette affaire fera à nouveau du bruit. Et, un peu comme pour le cas Ibrahimovic, on en a assez parlé. Il faut accepter le calendrier tel qu’il est et le gérer le mieux possible. La décision de la Ligue pour la finale de sa coupe est assez mauvaise, mais rien ne changera pour cette saison. Le PSG peut faire de grandes choses, même avec ces obstacles.

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