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Fédérateur, Ceará en avait gros sur le coeur

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Fédérateur, Ceará en avait gros sur le coeur

Même s’il ne jouit pas d’un statut de titulaire, Marcos Ceará reste un élément fédérateur dans le vestiaire du PSG. Discret en apparence, le défenseur brésilien sait aussi pousser des coups de gueule.

Si l’on excepte les joueurs issus du centre de formation, Ceará est l’un des plus anciens Parisiens, avec Sylvain Armand et Zoumana Camara. C’est dans la peau de doublure de Christophe Jallet, au poste de latéral droit, qu’il entame l’exercice 2011-2012. Pourtant, il va avoir l’occasion d’être titularisé à 15 reprises (sur 19) en Ligue 1 , lors de la première moitié de saison, en raison d’une blessure de l’ancien Merlu dès la deuxième journée.  Quand Jallet effectue son retour, Antoine Kombouaré n’hésite pas à aligner parfois le natif de Crato sur le côté gauche. A la mi-septembre 2011, ce dernier prolonge son contrat avec Paris d’une année supplémentaire et se trouvé lié au club de la capitale jusqu’en juin 2013. Une jolie récompense pour un joueur qui n’entrait pas forcément dans les plans des nouveaux dirigeants qataris.

Coup de gueule

Lorsque Carlo Ancelotti succède au technicien Kanak, la situation de Ceará se précarise. Milan Bisevac est devenu le nouvel arrière droit de l’équipe francilienne et le Brésilien doit se contenter de disputer quelques matches de Coupe. C’est alors que l’impensable se produit : estimant être poussé vers la sortie par son nouvel entraîneur, l’ancien joueur de l’Internacional-RS sort de ses gonds. « Je fais tout pour saisir ma chance. Si elle arrive un jour… (…) Je constate simplement qu’on essaie de changer les piliers de l’équipe. Le nombre d’anciens se réduit. C’est dur à vivre. Nous, on était là dans les moments difficiles, quand c’était la catastrophe, et tout a changé. (…) Je vais me battre jusqu’au bout pour me faire une place. Même si je sais que peu importe mes efforts à l’entraînement, cela ne changera rien. Je ne jouerai pas », s’indigne-t-il dans les colonnes de France Football, le 13 février dernier.

Rétropédalage

Ceará  semble convaincu que son faible temps de jeu correspond à une stratégie mise en place par Ancelotti pour qu’il parte lors du mercato. Surtout qu’il occupe une place de joueur extra-communautaire au sein de l’effectif  francilien. Après cette sortie virulente dans la presse, il présente ses excuses. « Je regrette. J’ai parlé avec Leonardo et le coach et me suis excusé auprès d’eux. J’aurais dû en parler avec eux avant de m’exprimer dans la presse. Ce soir, le coach m’a fait confiance et j’ai répondu présent », confie-t-il à l’issue du 8e de finale de Coupe de France face à Dijon (1-0). En Ligue 1, Ancelotti ne le titularise qu’à deux reprises. A quelques jours de l’ouverture du marché des transferts, il n’est pas certain que Ceará puisse honorer sa dernière année de contrat.

« Si on ne veut plus de moi… »

« C’est difficile de parler d’avenir. Mais mes intentions sont très claires : je veux continuer l’aventure au PSG. C’est mon club de cœur. J’aimerais au moins honorer ma dernière année de contrat », a-t-il récemment déclaré dans un entretien accordé au Parisien. Hier, Douglas Maicon a ouvertement « dragué » les dirigeants parisiens par l’intermédiaire de son agent, Mario Rosi. L’arrivée d’un nouveau latéral droit plongerait Ceará au plus profond de la hiérarchie des joueurs évoluant à ce poste. Il en a pertinemment conscience : « Si on ne veut plus de moi, je ne me vois pas rester. Si le PSG recrute cet été un autre latéral droit, ce sera aussi compliqué, car je n’aurai pas beaucoup de place dans l’équipe. Or, j’ai encore devant moi 3 ou 4 années où j’ai besoin de jouer ». N’oublions pas que le pasteur évangéliste est susceptible de contribuer à l’intégration des joueurs sud-américains que les dirigeants envisagent de recruter, comme il a pu le faire avec Maxwell et Alex l’hiver dernier.

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