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Kombouaré : « Sissoko, c’est trop tôt »

S’il sait que deux grosses échéances suivront le match de mercredi, avec le déplacement à Montpellier et la réception de Lyon, l’entraîneur parisien n’a que cette confrontation face aux Aiglons en tête. Pour lui, son équipe devra prendre trois points et rien d’autre. « Ce match est très important, il faut valider le point pris à l’extérieur (à Evian) par une victoire. C’est difficile de préparer le match de Montpellier en ne gagnant pas le match à domicile face à Nice. Mais on jouera un adversaire redoutable qui nous a toujours posé des problèmes. Ils ont mis 3-0 à Ajaccio dont c’est une équipe qui a repris des couleurs. »

Une victoire qui ferait du bien aux Parisiens après le match nul face à Evian mais qui n’aura en aucun cas pour but de se rassurer, même si les débuts de matchs de l’équipe ont été très difficile dernièrement. « Mais pourquoi se rassurer, c’est le résultat qui compte, on a eu du mal à rentrer dans le match à Toulouse, à Evian, si on voit le côté négatif oui on démarre mal mais peu d’équipes sont capables de remonter deux buts. On aimerait gagner tous les matchs mais c’est pas possible. Même le Barça et le Real Madrid ne le font pas, sans vouloir faire de comparaison. Face à des adversaires motivés, il faut répondre au défi physique et garder le score. Regardez Lille, ils mènent deux fois 2-0 et finissent à 2-2. Quand on est menés, c’est important de revenir à la marque. Mais on est fort physiquement, on finit très fort, à Evian on finit canon, nos adversaires étaient au sol, étaient victimes de crampes. C’est un gros point positif, il faut garder ça. »

S’il se dit satisfait de l’état de forme de ses joueurs, le coach kanak refuse de faire un bilan après seulement un petit bout de championnat. « On ne peut pas faire un bilan après sept journées. On est en phase de contruction, on monte en puissance mais on a encore un déficit physique. Comme Lugano, on l’a lancé dans le bain en raison des absences mais il n’a pas du tout profité d’une préparation. Il y a donc un déséquilibre sur le plan physique mais la première difficulté est de constituer une équipe, des automatismes, ça se fait pas en un mois. Peut-être que ce sera encore le cas dans trois ou quatre mois. Regardez Lyon, ils sont là haut mais il y a encore du travail quand j’écoute le discours de Rémi Garde. Mais forcément, c’est plus facile de travailler avec des résultats, ça permet d’être plus serein. Mais globalement c’est encourageant, on est sur six victoires et un nul, c’est bien avec beaucoup de nouveau joueurs. Il manque toujours une cohésion, comprendre comment jouer avec son copain, ça se fait pas en claquant des doigts

Mais au-delà de ces résultats satisfaisants, Antoine Kombouaré est avant tout séduit par le jeu développé par son équipe, même si tout n’est pas parfait. « J’aime bien quand ça va de l’avant, ça crée des brèches derrière mais je prends du plaisir à voir jouer mon équipe. On prend des risques, on attaque, faut juste être plus efficace devant. La chose la plus dure, c’est de marquer des buts. On aimerait le faire un peu plus mais les équipes se découvrent peu au Parc. Ils viennent pour éviter de prendre un carton. »

Concernant les états d’âme de ses joueurs et les signes d’agacement qu’ils peuvent montrer sur la pelouse, notamment celles de Nenê ou de Gameiro, il estime que ce sont des réactions normales et que l’important réside dans le discours des joueurs dans les vestiaires. « Je fais pas attention à ce que disent les joueurs, je prends ça avec beaucoup de distance, c’est dans mon tempérament. C’est pas important. L’essentiel est que Guillaume bosse et qu’il revienne, parce qu’on a besoin de lui. Concernant les signes d’agacement, je prends ça avec du recul. Ca reste des réactions à chaud sur le terrain et l’important c’est l’analyse après le match. C’est ça qui m’intéresse, discuter dans de bonnes conditions. Qu’ils s’énervent dans le match c’est pas un souci. Nenê, je serais déçu s’il était content de ses performances aujourd’hui.»

Et enfin, en réagissant aux bruits qui courraient comme quoi Mohamed Sissoko pourrait faire partie du groupe parisien face à Nice, l’ancien défenseur du PSG ne s’est pas montré catégorique mais il estime que le retour de l’international malien serait un peu prématuré. « Pour moi c’est trop tôt mais on va discuter. Il n’a pas repris l’entrainement collectif, donc on ne va pas faire dans la précipitation. Il est à disposition du staff médical, j’attends de voir.»

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