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Autour du PSG

La victoire, seule satisfaction pour Riolo

Malgré la victoire, le PSG n’a pas été flamboyant dimanche soir sur la pelouse du Parc des Princes. En difficulté dans la construction et dans la conservation du ballon, les Parisiens n’ont pas apporté énormément de garanties en terme de jeu. Daniel Riolo l’a remarqué et n’hésite pas à affirmer que la seule satisfaction de la soirée est la victoire.

« La recherche du bon équilibre est une obsession pour Ancelotti. Et pour ce match capital, le coach parisien a choisi de revenir à « son » schéma. Un 433 qui finalement est l’option qui lui a rapporté le plus de points. On sait que cette formule sous entend une activité soutenue des latéraux. Jallet et Maxwell ont le profil requis. En face, l’OM apparaît conquérant avec quatre joueurs offensifs + Cheyrou. Le choix du PSG semble d’abord payant. Pendant cinq minutes, le pressing, le jeu tout est bon. Cinq minutes ponctuées d’un but. L’impression est belle. Après cinq autres minutes de « baston », l’OM réplique et va dominer tout le reste de cette première période. C’est simple, Paris joue comme s’il était dans les cinq dernières minutes avec un but à conserver. Le bloc parisien est bas, repoussé par un OM supérieur dans tous les domaines. Azpilicueta, aussi bon à gauche qu’à droite, pousse sur son côté avec Ayew. Jallet est ainsi souvent débordé. Au milieu, Sissoko, averti d’entrée, joue avec trop de retenue. Sur coups de pied arrêtés, mais aussi dans la profondeur grâce à Remy, Marseille fait peser une menace constante. A 1/0 à la pause, Paris s’en tire bien. La physionomie du match ne change pas et le début de la seconde période confirme la supériorité marseillaise. L’égalisation d’Ayew est logique et récompense la présence de l’OM dans le camp parisien. Le PSG, comme d’habitude, ne semble capable que de réactions et le but d’Alex sur corner est une aubaine inespérée. L’OM va devoir encore plus faire le jeu, domaine dans lequel, il a trop peu brillé cette saison. Un jeu d’attaque hasardeux face des contres maladroits, le match n’atteint pas des sommets. Le dernier quart d’heure propose toutefois une certaine folie. Marseille manque de grosses occasions, mais en attaquant laisse des espaces. Le déséquilibre est général et la tension est réellement palpable. Ancelotti opère des changements curieux et termine le match avec cinq défenseurs, deux milieux défensifs et Hoarau en défenseur de soutien ! Paris veut gagner à « l’arrache » et salement. Il paraît que ce genre de match ne se joue pas mais se gagne. C’est bien la seule satisfaction du PSG », a résumé le journaliste sportif sur son blog.

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