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L’arbitre, joueurs qui ont « lâché », explications de P. Ménès

       Comme tous les matches et actualités du Paris Saint-Germain, la défaite d’hier fait réagir tous les journalistes sportifs et spécialistes. Cette fois c’est Pierre Ménès, le consultant de Canal+, qui s’exprime sur son blog.

« La défaite du PSG à Bastia n’a rien à voir avec celle de l’OM. Au regard des trente premières minutes, on se disait que les Parisiens allaient l’emporter avec quatre ou cinq buts d’écart. Et puis le cours des événements s’est inversé et Bastia a retrouvé de la force, de l’allant et aussi un petit peu de réussite. Alors c’est vrai que sur les deux premiers buts bastiais, on peut dire que M.Fautrel a joué un grand rôle. Le penalty sur le bras – qui me semble parfaitement collé au corps – de Van Der Wiel est extrêmement sévère. J’étais aussi étonné que personne ne dise pendant la retransmission qu’il y avait obstruction de Maboulou contre Douchez sur l’égalisation de la tête de Modesto. Mais peu importe puisque le PSG avait la main mise sur le match et qu’il n’y avait aucune raison de voir une telle deuxième mi-temps.

Et que dire de Pastore ? On ne peut pas faire confiance à ce garçon. Il est capable de nous éblouir lundi en Coupe à Montpellier, et ce soir, il a été dans les grandes largeurs, à la limite du foutage de gueule. Alors beaucoup ont coutume de dire que ce PSG est en autogestion. Si c’est le cas, il est mal autogéré. Si ce n’est pas le cas, les belles résolutions, la fin des passe-droits et la nouvelle mentalité, tout ça a explosé face à une équipe corse qui avait juste plus envie. Tant que le club de la capitale ne retrouvera pas cette envie indispensable, il va continuer sa descente. Si les joueurs voulaient faire virer leur entraîneur, ils ne s’y prendraient pas autrement. Si c’est involontaire, c’est encore plus grave. »

   Forcément, au sein du grand club que veut être le PSG, lorsqu’il y a une défaite, surtout aussi lourde, on s’en prend aux joueurs et à l’entraîneur. Mais hier, F. Fautrel a aussi son rôle. Penalty plus que sévère, coup-franc inexistant contre Douchez, puis une faute discrète qui est passée inaperçue. Pas de quoi faire revenir les arbitres de l’hexagone dans la prochaine grande compétition internationale, après une Coupe du Monde sans Français au sifflet.

   Mais le PSG ne peut se cacher derrière ses faits. Face à la difficulté, d’où qu’elle vienne, le groupe parisien aurait dû se souder et répondre avec force. Au lieu de cela, tout s’est dissout. Laurent Blanc a forcément sa part de responsabilité. Toutefois, ce qu’évoque Ménès serait encore pire pour Paris et son coach.

 Peut-être, en effet, que les joueurs n’aient plus vraiment confiance en leur coach, ne l’écoute plus. Lassés possiblement par ses choix étranges et son manque de réaction, les joueurs n’auraient plus envie de se battre pour lui. Cela serait très grave car c’est presque impossible de réparer un tel lien brisé. C’est l’impression que les parisiens ont donnés. Mardi, on verra s’il y a encore un groupe complet au PSG, déjà mis en danger par les dossiers de l’hiver. Il y aura sûrement une réponse claire, qu’elle soit positive ou négative.

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