Le PSG avance, les cadres de retour et Marquinhos confirme

      Une fois de plus on va lire et entendre ici ou là que le Paris Saint-Germains’est contenté du minimum en s’imposant hier sur la plus petite des marges à savoir 1-0. Mais plutôt que de suivre cette meute aussi futile que nauséabonde trouvons les motifs de satisfaction pour nous réjouir de ce résultat.

   Tout d’abord, sur le plan comptable. Depuis le début de l’année 2015 le PSG a pris 9 pts sur 12 possible. C’est enfin un rythme de champion imprimé par les tenants du titre avec en prime une victoire chez le 4ème du championnat. Ce qui a permis aux parisiens de rattraper et dépasser l’OM et se rapprocher des lyonnais. De plus, les victoires dans les 2 coupes à Montpellier puis face à Bordeaux donnent encore plus de relief à cette série de succès depuis la prestation catastrophique en Corse.

Ce bon début d’année est notamment à mettre au crédit de la montée en régime des cadres que sont Thiago Silva et Ibrahimovic, ainsi que le prodige Marquinhos

El Monstro monte en puissance et le match d’hier en a été une preuve flagrante toujours bien positionné il a gagné tous ses duels, il a éteint littéralement le feu follet rennais Paul Georges Ntep avec des interventions pleine d’autorité, très propre. Ce retour en grâce du capitaine francilien et la rentrée de Marquinhos dans le 11 de départ ont solidifié un édifice parisien largement lézardé à Furiani. On dit que les absents ont toujours tort et il est vrai que Serge Aurier, Gregory Van der Wiel auront beaucoup du mal à se refaire une place dans cette équipe

Pour Zlatan, même s’il n’a pas marqué hier, c’est dans son attitude que le changement est le plus flagrant. Il a été dans tous les bons coups offensifs et surtout il s’est démené sur le terrain en pressant les défenseurs rennais. Il a montré l’exemple à la perte du ballon et cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu

Alors bien sûr on pourra toujours trouver que Paris peut mieux faire que dans la construction du jeu il y a encore des progrès à faire, etc. Mais cette année est un marathon et Paris a prouvé qu’il avait la capacité de mener de front 4 compétitions et c’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens alors…

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