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Leproux : «Il fallait des gens puissants»

Silencieux depuis son éviction de son poste de président du PSG, Robin Leproux a profité d’une longue interview pour L’Equipe Mag pour évoquer son départ, ses souvenirs, et la situation actuelle du club de la capitale.

Depuis son départ et l’arrivée des investisseurs qataris, le PSG a beaucoup changé et pris une autre dimension dans le football français et européen. Une situation qui réjouit l’ancien président du PSG, qui aurait aimé faire partie de cette aventure tout en comprenant les choix de QSI. « C’est la vie des affaires. J’avais dit à l’actionnaire précédent (Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe) : « Tu dois vendre le club car tu n’as plus d’argent à y investir pour le développer. » Qatar Sports Investments (QSI) arrivant, il était évident qu’ils choisiraient leurs hommes. Je trouve l’attelage Leonardo-Jean-Claude Blanc cohérent et de très bon niveau. Ce qui se passe au PSG aujourd’hui est formidable et souhaitable. Souvenez-vous que, la saison dernière, il y a eu des mois ou on a dû décaler des paiements à des fournisseurs pour payer les joueurs…»

La situation était donc très critique avant que Nasser Al-Khelaifi et ses acolytes reprennent les rênes du club, et une saison de plus entre les mains de Colony Capital seulement aurait pu être catastrophique pour le club. « Dans mes discussions avec Colony, j’ai dit à plusieurs reprises : «  Attention, on ne pourra pas aborder une nouvelle saison sans moyens supplémentaires. » Je vous rappelle qu’à l’été 2010 on a dû composer avec un budget recrutement de 8 millions d’euros. Et il a vraiment fallu se battre pour obtenir cette enveloppe. Mais il est vrai aussi que l’actionnaire pouvait avancer qu’il avait déjà dépensé 100 M euros en cinq ans et qu’il n’était pas un puits sans fond. Il fallait une vente à des gens puissants qui ramènent le club au top niveau.»

Concernant son limogeage, Robin Leproux ne sait pas vraiment qui est le responsable entre Leonardo et QSI, mais avoue qu’il était presque normal que la nouvelle direction décide de choisir ses propres hommes. « Je n’en sais rien. J’ignore beaucoup de choses. C’est juste la logique d’un actionnaire qui arrive. Je ne sais pas si Leonardo a eu cette exigence. Je le répète, je comprends qu’un actionnaire qui s’apprête à investir massivement choisisse ses dirigeants. Le reste ne me regarde pas. Mon départ s’est fait sans problème, a déclaré l’ancien dirigeant parisien, qui a vraiment eu l’impression d’être remercié par la nouvelle direction au moment de son départ. Franchement, oui. Je suis arrivé au PSG pour me mettre au service du club, de ma ville, en sachant qu’un jour je partirais. Je n’étais qu’un président salarié. Je n’allais quand même pas me prendre pour le propriétaire, qui avait tout à fait le droit de vouloir travailler avec d’autres personnes. »

Vous retrouverez, dans la deuxième partie de cette interview, les confidences de Robin Leproux sur l’image qu’il a laissée de lui au PSG, notamment après la mise en place de son plan visant à réduire la violence au Parc des Princes.

 

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