Lucas: en France « Si tu es nul mais que tu fais une passe décisive ou que tu marques, c’est bon. Au Brésil, non »

L’ailier de 24 ans du Paris Saint-Germain Lucas Moura a accordé un entretien au site Konbini. L’occasion pour lui de livrer son sentiment sur la différence entre la formation française et celle effectuée au Brésil, lui qui a été formé du coté du CA Juventus mais qui à spécialement fait ses classes au Sao Paulo FC.

Il a répondu à la question suivante: Tu as été formé au Brésil, mais tu peux voir aujourd’hui au PSG comment se passe la formation en France. En quoi les deux écoles, française et brésilienne, sont différentes ?

« C’est très différent. Ici, pas seulement pour la formation, mais aussi dans le foot en général, tout le monde demande beaucoup d’efficacité. Si tu es nul mais que tu fais une passe décisive ou que tu marques, c’est bon. Au Brésil, non. On regarde plutôt tout le match, ce que tu fais pendant 90 minutes. Même si tu ne marques pas, même si tu n’es pas décisif, on regarde toutes tes actions, la façon dont tu aides ton équipe. Pendant la formation, au Brésil, on regarde la technique, la façon de jouer. »

Les statistiques ne font pas tout…mais sont forcément importantes

Une vision des choses que l’on peut comprendre, le Brésilien met le doigt sur une réalité du football occidental, que sont les statistiques et l’efficacité demandés aux joueurs évoluant en Europe. Il est vrai qu’un joueur qui ne produira pas une performance de haute volée pourrait ce rattraper en inscrivant un où plusieurs buts ainsi qu’en délivrant des passes décisives (c’est même assez souvent le cas pour les « buteurs », comme Cavani à qui des pertes de balles sont vites pardonées quand il marque). Cependant, comment ne pas donner raison aux statistiques qui ont une grande importance dans le football et la plupart des sports. Après tout, il est impossible de gagner sans marquer des buts.

Un bon joueur de football offensif ce démarquera en étant décisif et en enchainant les buts où les actions décisives. Les plus grands attaquants possèdent des ratios matchs but impressionnant qui en font des joueurs excellents et surtout trés demandés. Une qualité dont Lucas manque cruellement depuis son arrivé en janvier 2013 au Paris Saint-Germain. Peut-être essayet-t-il de se défendre un peu dans son « analyse ». Et il est vrai qu’il ne faut pas regarder que les statistiques. Mais les meilleurs joueurs offensifs font basculer un match en étant décisifs. Ou au moins en créant les occasions. Et il arrive trop souvent que Lucas n’arrive à aucun des deux.

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