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Marco Verratti raconte sa passion pour le football et la LDC, ainsi que ses 2 plus grands souvenirs

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Marco Verratti raconte sa passion pour le football et la LDC, ainsi que ses 2 plus grands souvenirs

On peut dire que Goal a trouvé un nouveau chroniqueur de choix. En effet, à partir de maintenant, Marco Verratti, le milieu du Paris Saint-Germain, écrira chaque mois un article sur le site du média sportif. Et le génie italien a commencé avec la Ligue des Champions, que Paris jouera ce soir face à Ludogorets et espère remporter dans un avenir proche.

« Et quoi de mieux que de commencer avec la Ligue des champions. Cette compétition qui fait rêver tous les supporters, les entraîneurs et surtout les joueurs. Voilà quatre ans et demi que je suis venu à Paris depuis ma ville natale de Pescara dans l’espoir de remporter cette compétition si différente des autres. Gagner en Ligue des champions veut dire beaucoup de choses car c’est la réunion des meilleurs clubs d’Europe.

Nous avons déjà connu quelques moments mémorables avec le club. Des moments qui nous ont fait vibrer, sauter, rire et même pleurer. Je ne sais pas si cela vous fait ça chez vous, mais entendre cette musique… la première fois que j’ai entendu cet hymne, j’ai dû me retourner pour me rendre compte que j’étais sur le terrain et non plus dans le canapé de ma maison à Pescara. C’était une grande émotion pour moi. J’en ai toujours rêvé car cela veut dire que tu joues pour une grande équipe. Le football est un divertissement et il ne faut jamais oublier ça. Je sais qu’il se passe des choses que les supporters n’aiment pas dans le football et on oublie que ce n’est qu’un jeu, un spectacle. Pendant 90 minutes, les gens veulent oublier leur vie et il peut se passer des choses incroyables dans un stade. Surtout en Italie où la ferveur est incroyable. Je vois le football comme un jeu et jamais je ne changerai ma vision de ce sport.

Pour revenir à la Ligue des champions, je retiendrai deux souvenirs de mes quatre premières saisons. Bizarrement, mon plus beau souvenir en Ligue des champions reste une élimination. Celle face au FC Barcelone lors de ma première année avec Carlo Ancelotti comme entraîneur. J’avais vu dans les yeux de mes coéquipiers la fierté d’avoir réussi à faire trembler la meilleure équipe du monde.  On avait fait un grand match ! Rendez-vous compte, jusqu’à 15 minutes de la fin du match, on était encore devant. On pouvait être fiers car on avait donné le maximum. C’est le plus important dans le football, après si tu tombes contre meilleur que toi, il faut l’admettre. Ce soir-là, j’ai compris que j’étais arrivé à un niveau très élevé. Je peux vous dire que ça ne rigolait pas sur le terrain !

Mon pire souvenir est le match que l’on a perdu à Stamford Bridge en 2013/2014 (0-2) alors qu’on avait gagné 3-1 à domicile. On a pris un but à trois minutes de la fin, c’était très dur à digérer. Rien que de vous écrire ça, j’y repense encore et ça fait mal.

La Ligue des champions est une compétition très difficile mais on a l’objectif ici à Paris d’aller la gagner le plus tôt possible. On représente le club d’une ville, ce qui est rare dans les capitales donc on sait qu’on a tous les Parisiens derrière nous. Je suis venu ici pour ça, même s’il faut du temps car on est un club avec un projet très jeune. Mon meilleur souvenir a été une élimination, mais comptez sur moi pour tout faire pour que cela devienne désormais une victoire très rapidement. »

Tout d’abord, on souligne la bonne idée qu’est cette chronique. Cela va permettre à Verratti devenir de façon personnelle sur l’actualité du PSG et donc avoir une certaine proximité avec les supporters parisiens. Ces derniers, déjà fans du génie italien, ne peuvent qu’apprécier cette initiative.

Notamment avec le message passé par Verratti ci-dessus. Son amour pour le football et le club de la capitale n’est pas un secret, mais il est toujours plaisant d’en voir encore plus. La Ligue des Champion est la grande compétition pour vibrer et on sait déjà que Verratti va y briller pour aider le PSG à aller loin.

Il est intéressant que le numéro 6 parisien évoque la défaite contre le FC Barcelone lors de la saison 2012-2013 comme meilleur souvenir. Mais il y note quelque chose d’intéressant, un sentiment qui a manqué sur les 3 dernières éliminations (Chelsea, FC Barcelone et Manchester City): de la fierté.

Javier PASTORE

De la déception, mais surtout beaucoup de fierté après le 1-1 au Camp Nou sur un but de Pastore (à droite)

Après avoir perdu la première année contre les Catalans, il y avait bien sûr de la déception. Mais tous les Parisiens pouvaient avoir la tête haute. Le PSG n’avait pas perdu contre le grand Barça, et ce dernier avait même eu un peu peur pour sa qualification. Les années suivantes, avec Laurent Blanc, Paris a toujours perdu au moins 1 des 2 matchs. Et aucune élimination permettait de se dire « au moins, le PSG a tout donné et a juste perdu contre plus fort ». Il y a eu à chaque fois ce sentiment de raté, de match mal négocié. Cela a sans aucun doute jouer dans le remplacement de Blanc cet été.

S’il n’est pas possible de garantir que le PSG ira au bout de la compétition avec Unai Emery, on peut au moins espérer que les Parisiens seront éliminés après deux matchs plein d’envie, de panache, de jeu. Bien sûr, on espère que ce sera au moins un tour plus tard qu’en quart de finale. Pour cela, la présence de Marco Verratti (généralement absent pour au moins 1 des 2 quarts de finale) sera un atout important.

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