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Ménès : « 30 matches, ça commence à faire beaucoup »

Pierre Ménès a analysé le match nul concédé par le PSG dimanche soir à Saint-Etienne (2-2). Un résultat qui laisse penser que les Parisiens seront très difficiles à battre cette saison selon le consultant du CFC.

« Sans vouloir présager de ce qui va encore se passer d’ici la fin du championnat, je serais quand même assez étonné que le PSG soit plus mis en difficulté qu’il ne l’a été hier soir, à Geoffroy-Guichard. Car les Verts ont mis tous les ingrédients nécessaires pour gagner ce match, alternant les moments de pressing assez agressifs avec des périodes de replacement sans pressing pour abandonner le ballon aux Parisiens. La première mi-temps stéphanoise était donc parfaitement « dosée » d’un point de vue tactique et engagement. Mais aussi au niveau du réalisme. Car les hommes de Galtier ont marqué sur leur seule frappe cadrée de la première période, Hamouma profitant d’une mauvaise relance de Marquinhos pour servir Corgnet, dont la frappe a laissé Sirigu sans réaction. On pouvait alors craindre que Paris réagisse et que Sainté souffre un peu plus après le repos. Ca n’a pas été le cas, les Foréziens parvenant même à faire le break, Hamouma profitant là encore des errements parisiens, entre la sortie ratée de Sirigu et la nouvelle très mauvaise relance de Marquinhos. A ce moment-là, le PSG n’était pas au mieux. Et puis il y a eu ce fait de jeu avec l’expulsion de Lemoine. Les Stéphanois la contestent, évidemment. Perso, je ne trouve pas cette décision si sévère que cela. Parce que c’était la 4e faute de Lemoine, qu’il avait déjà un jaune et qu’il venait d’être averti verbalement pour une faute assez méchante sur Matuidi. Et là, il déséquilibre clairement et assez violemment Lavezzi. Alors bien sûr, le fait qu’il ait le cuir chevelu en sang fausse encore un peu plus l’impression, mais dans tous les cas cette expulsion n’est pas le scandale du siècle. Et ce d’autant qu’il ne restait que 28 minutes à tenir pour les Verts, avec deux buts d’avance et à domicile. C’est le moment que Laurent Blanc a choisi pour faire un vrai choix de coach : sortir un arrière central pour faire entrer un attaquant, même à 0-2 peu d’entraîneurs le font. Ca a payé. Lucas et surtout Ménez ont apporté sur les côtés, Paris a d’abord réduit la marque sur une action bien construite conclue par Cavani au premier poteau, et l’égalisation est venue dans les arrêts de jeu par Matuidi, bien aidé par Cavani qui a gêné l’appréciation de Ruffier. Il est sûr qu’à la fin de ce match, les Stéphanois peuvent se dire qu’ils sont passés à côté d’une victoire méritée et de prestige. C’est totalement vrai. Les Parisiens eux, pourront se dire qu’ils possèdent des ressources mentales élevées, et se reposer également sur leur 30e match consécutif sans connaître la défaite en Ligue 1. Ca commence à faire beaucoup. »

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