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Pastore : « Une attitude générale à changer »

Après la défaite face à Saint-Etienne, le PSG va devoir changer certains aspects de son jeu et de son comportement pour relever la tête. Javier Pastore, qui représente bien cette irrégularité et ce côté parfois nonchalant, sait pertinemment qu’il faudra élever le niveau de jeu, surtout en Ligue des Champions.

« En termes de rythme, c’est clairement un autre niveau que celui du Championnat. Même face à Zagreb, qu’on peut voir comme l’équipe la plus faible du groupe (2-0, le 24 octobre à l’aller), les matches sont difficiles. La Ligue des champions ne tolère aucun moment de déconcentration. Disons qu’il y a une attitude générale à changer. On sait que notre équipe a le potentiel pour bien jouer, qu’elle possède des joueurs de haut niveau et que, dans l’absolu, elle peut battre n’importe quel adversaire. Mais, pour cela, il faut montrer de l’envie. On n’y est pas parvenus contre Saint-Étienne. Mais on avait su le faire contre Marseille (2-0), trois jours plus tôt, en Coupe de la Ligue. (…) Si on ne met pas de l’intensité et de la force dans notre jeu, on se complique la vie. Avant le match contre Saint-Étienne, il (Ancelotti) avait encore insisté sur cette notion d’intensité. Ensuite, il nous appartenait d’appliquer cette consigne sur le terrain… Mais bon, c’est fait. Profitons de ce match face au Dinamo Zagreb pour nous projeter sur autre chose », a demandé El Flaco dans les colonnes de L’Equipe.

Sur le plan individuel, le milieu de terrain argentin est en manque de confiance et ne le cache pas. Il espère se servir du soutien de son entourage, que ce soit au club ou en dehors du terrain, pour redevenir le joueur fougueux et talenteux qu’il était à son arrivée à Paris, voire même en tout début de saison. « Au début, je me sentais très bien. Après – je ne me souviens plus très bien quand –, j’ai à un moment perdu un peu confiance, j’ai commencé à penser que je n’étais plus aussi important pour l’équipe. Mais j’essaie de laisser cette période derrière moi et de démontrer, match après match, que j’ai chassé mes doutes. C’est important de prouver à mon entraîneur et à mes coéquipiers que j’ai retrouvé confiance en moi et qu’ils peuvent m’accorder leur confiance. Il y a des joueurs qui, eux, semblent habités par des certitudes inébranlables. Moi, j’ai besoin de parler avec les gens qui m’entourent pour me sentir fort. Par exemple, j’échange souvent avec Carlo Ancelotti. Il me pose des questions, et réciproquement. Le prix de mon transfert n’est pas un poids. Un joueur aime sentir que beaucoup de choses dépendent de lui. Ce prix, quelque part, c’est une responsabilité qui me pousse à tenter de faire les choses du mieux possible. Ce n’est pas une contrainte d’être observé parce qu’on a coûté cher. Sentir qu’on vous regarde, c’est plutôt un plaisir quand on est joueur. Et puis, je trouve normal que les supporters et les médias s’interrogent parfois sur la rentabilité d’un transfert. En Angleterre, il y a eu la même chose avec Fernando Torres quand il est arrivé à Chelsea. Il avait coûté très cher et ne brillait quasiment jamais. Aujourd’hui, il joue bien, il marque des buts et on ne parle plus de son prix. Je le dis souvent, pour un Sud-Américain de vingt-trois ans, vivre à Paris est magnifique. Ça me paraît difficile de ne pas être heureux ici. Je vis avec ma fiancée, j’ai une famille qui m’entoure et je joue pour un club qui a des objectifs élevés. Tout ce dont je pouvais rêver enfant, je l’ai aujourd’hui. Après, dans la vie, on peut toujours se dire qu’on peut devenir plus heureux. Mais j’apprécie vraiment ce que j’ai ici, a expliqué l’ancien joueur de Palerme, qui se sent peut-être un peu moins important dans le jeu cette année, spécialement en raison de la présence d’un joueur influent comme Zlatan Ibrahimovic. Disons que le jeu est désormais différent. La saison dernière, le ballon passait beaucoup plus par moi, on me cherchait beaucoup plus. Cette année, le jeu passe davantage par des joueurs comme (Jérémy) Ménez et Ibra. Avoir Ibra dans l’équipe offre bien sûr de nouvelles options. Je ne le vis pas comme une contrainte. Pour mon bien et celui de l’équipe, je dois améliorer mes déplacements, tenter de jouer plus haut pour créer plus d’occasions. C’est d’autant plus indispensable qu’il (Ibrahimovic) aime bien reculer et évoluer dans mon secteur. Je dois donc me déplacer intelligemment, me servir de ses déplacements pour trouver des espaces, car il a toujours tendance à attirer au moins un joueur au marquage sur lui. »

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