Neymar, attaquant de 26 ans du Paris Saint-Germain, était en conférence de presse ce mardi en marge de la rencontre demain au Parc des Princes face à l’Etoile Rouge de Belgrade pour le compte de 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions (coup d’envoi à 18h55, diffusion sur RMC Sport). L’occasion pour le Brésilien de faire le point sur son état de forme, son rôle à Paris, le travail que l’équipe doit faire et donner son avis sur le coach Thomas Tuchel.

Du mal à se trouver avec Cavani contre Liverpool ?

Il y a eu des difficultés dans tout le match, pas seulement moi et Cavani. Toute l’équipe. On a cherché des issues pour faire notre jeu. On n’a pas fait un match spectaculaire, mais on a tout de même su remonter un 2-0. Cela montre une certaine force. Même sans être dans notre meilleur jour, on a réussi à faire un bon match.

« Je ne peux pas rester à pleurer. J’ai plus de raisons d’être heureux que triste. »

Pas encore à 100% et comment j’ai retrouvé le sourire ?

Je suis d’accord, je ne suis pas à 100%. Personne ne l’est maintenant, c’est le début de la saison. On a joué peu de matchs. Le plus haut niveau arrive vers février/mars, pour les meilleurs matchs. A chaque match, chaque jour, chaque entraînement, j’essaye de m’améliorer physiquement et techniquement.

Quant au sourire, la blessure et le Mondial, c’est le passé. J’ai souffert, mais je vais de l’avant. J’ai fait de mon mieux pour jouer avec le Brésil. C’est une grande frustration de perdre, mais c’est le football. Je ne peux pas rester à pleurer. J’ai plus de raisons d’être heureux que triste.

Ce que le PSG doit apprendre pour aller plus loin cette saison en Ligue des Champions ?

C’est difficile. Il faut être concentré et attentif à chaque minute de chaque match afin de faire du mieux possible. C’est ce que nous cherchons. Nous voulons faire un grand PSG.

 » Je veux surtout être sur le terrain, peu importe la position. »

Je me rapproche de mes meilleures performances et je suis plus le meneur du jeu ?

C’est différent. Je l’ai déjà fait quelques fois dans d’autres équipes. J’aime jouer comme ça. Je peux définir le jeu, orienter. Au Barça, Messi le fait et j’avais donc un rôle plus vertical. Là, je dois armer les actions. J’aime le faire et je suis heureux d’être à ce poste. Mais aussi en ailier. Je veux surtout être sur le terrain, peu importe la position. Nous avons de grands joueurs qui nous aideront cette saison.

Si j’ai demandé à jouer en « 10 » ? 

Non, cette solution est une idée du coach. Il a préféré me mettre dans cette position. C’est en fonction de ce qu’il veut pour chaque match. Peu importe ma place, je ferai toujours de mon mieux et j’écoute toujours le coach.

« Le plus important c’est ce que nous faisons »

La différence entre la Ligue 1 et la Ligue des Champions ? 

Vous dîtes que c’est facile pour le PSG en Ligue 1, mais pas du tout. Nous rendons les choses « faciles » parce que nous avons de grands joueurs, nous sommes une grande équipe. On a l’équipe principale, certes. Mais si on nous ne montrons pas nos qualités nous ne gagnons pas. C’est une motivation de prouver et gagner, battre des records. On veut aussi la Ligue des Champions bien sûr. Il faut travailler chaque jour pour gagner. Et en Ligue 1 il y a aussi de bonnes équipes. Mais le plus important c’est ce que nous faisons. Il faut chercher à gagner peu importe qui est l’adversaire.

Si j’ai changé ? 

Je n’ai rien changé, j’ai toujours été très bien ici. Je me sens heureux et j’essaie de m’améliorer afin d’aller vers ma meilleure version.

« C’est une grande expérience pour moi de travailler avec Tuchel. »

Tuchel m’a redonné le sourire ? Une belle relation ? S’il me plaît comme entraîneur ?

Il est vrai qu’il a apporté quelque chose de nouveau au PSG. Depuis notre première conversation, j’ai compris que c’est un vainqueur et qu’il voulait améliorer les choses et montrer son meilleur visage. Je me suis retrouvé là-dedans, c’est une grande expérience pour moi de travailler avec lui. J’espère qu’il nous mènera à la victoire en Ligue des Champions.

Mon apprentissage du français ?

J’apprends chaque jour, j’échange quelques mots. Mais je ne suis pas parfait et pas encore en confiance, donc je ne me mouille pas ici pour l’instant (rires).

Une consigne de moins défendre contre Nice ?

Je n’aime pas beaucoup parler des tactiques et les demandes du coach. Il a parlé avec vous il y a quelques instants et c’est à lui de répondre. Il sait ce qu’il nous demande et il faut respecter ses consignes.

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