PSG – L’explication du CNSOF à la LFP pour Ibrahimovic

            Hier, la Ligue de Football Professionnel a accepté la demande du Comité National Olympique et Sportif Français de réduire la suspension de Zlatan Ibrahimovic d’un match. Une petite bonne nouvelle, puisque le Paris Saint-Germain espérait peut-être un peu plus. Le CNOSF a expliqué sa décision de ne demander « que » cette petite réduction et non un nouveau jugement. Le Parisien dévoile ce matin un extrait du rapport.

« Si les sportifs professionnels, à fortiori ceux jouissant d’une importante notoriété, se doivent en toute hypothèse de faire preuve de retenue dans les situations qui les exposent médiatiquement, les conciliateurs demeurent sensibles au contexte dans lequel les faits litigieux ont été révélés et ont permis la mise en oeuvre de poursuites disciplinaires. En outre, ils observent que les propos litigieux n’ont pas été directement prononcés à l’encontre d’un officiel, mais constituent plus largement une critique contre l’arbitrage. Par ailleurs, il est constant que les faits litigieux sont intervenus dans un contexte sportif tendu, le championnat de France de Ligue 1 de football étant particulièrement disputé, ce qui peut, sans l’excuser, expliquer l’énervement du requérant résultant d’une décision arbitrale qu’il estimait contestable.

Au regard de l’ensemble de ces éléments, les conciliateurs considèrent qu’il n’y a pas lieu d’accéder à la demande de Monsieur Zlatan Ibrahimovic en proposant à la LFP de rapporter la décision de sa commission de discipline du 9 avril 2015. Ils estiment en revanche qu’au regard de ce qui précède et à des fins de conciliation, il est opportun de proposer à la LFP de ramener à trois, dont un par révocation du sursis, le nombre de matchs de suspension infligés à Monsieur Zlatan Ibrahimovic. »

   Le PSG a donc été écouté et compris, de quoi réduire la suspension. Mais les faits restent trop graves pour espérer qu’Ibrahimovic puisse ne pas être suspendu. Cela se comprend. Au moins, il y a eu un effort de fait pour comprendre le contexte et ne pas punir plus que nécessaire le numéro 10 parisien.

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