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LDC - Chelsea est déçu de ne pas pouvoir emmener plus de fans à Paris

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LdC – PSG/Chelsea : la théorie de l’inversion des courbes.

PSG / Chelsea. Non il ne s’agit pas de disserter de la théorie des cordes chère à Sheldon Cooper le héros de la série à succès « The Big Bang Theory », mais bien de la théorie d’un croisement des courbes de confiance et de résultats.

Dans moins de quinze jours le PSG affrontera Chelsea au Parc des Princes. Le leader de la Premier League s’avance confiant quand à son niveau et renforcé par sa qualification de l’an passé aux dépens des parisiens.

Qu’en est-il alors de la glorieuse incertitude du sport ? Les bookmakers n’en ont cure, pour eux point de suspense : une qualification de Chelsea ne rapporte que 1.36 fois sa mise, signe que peu d’entre eux croient en l’exploit des troupes de Laurent Blanc.

Et pourtant…le PSG version QSI n’a jamais été aussi proche de son premier grand exploit européen. N’en déplaisent aux plus pessimistes, les Blues sont prenables.

Mais revenons d’abord un peu plus d’un mois en arrière, fin décembre. Le PSG termine la phase aller du championnat à la 4e place, pas loin d’être une humiliation pour ce PSG là. On peut imaginer que les propriétaires devaient avoir du mal à masquer leurs inquiétudes et leur impatience, eux qui furent capables de licencier un coach 1er à la trêve. La défaite à Barcelone, quoique compréhensible et qui n’avait rien d’infamante, a plombé quelque peu les espoirs du PSG d’accéder au moins de nouveau aux ¼ de finale. En cause une 2e place en poule et un tirage en 1/8e plus difficile que prévu. Les cadres sont loin de leur niveau et Blanc parait sans solution et de plus en plus isolé au sein du club.

De l’autre coté du Channel, les Blues affichent une forme étincelante. Installés en tête depuis le début de la saison, ils n’ont déjà plus qu’un seul rival pour le titre, les Citizens. Cesc Fabregas trône tout en haut du classement des passeurs, Diego Costa quand à lui a pris le leadership du coté des buteurs dès sa première saison en Angleterre, tranchant nettement avec le fantôme de Fernando Torres qui errait à Stamford Bridge. La défense renforcée par Courtois apporte tout autant satisfaction que l’an passé alors qu’en attaque tout va pour le mieux et que Mourinho peut se permettre d’utiliser Schurle et Drogba comme jokers de luxe.

En simplifiant on pouvait alors dire à Noël que le PSG ne pouvait pas jouer plus mal et que Chelsea pouvait difficilement…jouer mieux. Et si la double confrontation entre Paris et Londres avait eu lieu le lendemain de Noël, nous n’aurions pas donné cher de la peau du PSG.

Seulement, en football les choses peuvent aller vite, très vite. Et nous avions ici expliqué les raisons qui pousseraient le PSG à être meilleur en 2015 qu’en 2014.

Les cadres semblent en effet confirmer leur bonne dynamique actuelle. Blanc innove sur le plan tactique : Marquinhos continue de jouer à droite (certes en raison de la CAN et de la blessure de Van der Wiel, mais l’équipe s’en porte mieux ainsi), il essaye de faire cohabiter Pastore et Ibra, et ses propos en conférence de presse au sujet de Cavani après PSG/Rennes montre qu’il affirme davantage son autorité sur son groupe et qu’il sent de nouveau la confiance du board parisien. Et enfin le meilleur signe, le PSG vient d’enchainer 6 victoires de rang, dont une qualification pour une finale de coupe nationale et aura l’occasion dimanche de s’emparer de la place de leader en L1 qui plus est sur le terrain d’un adversaire direct ce qui serait encore plus marquant pour la concurrence.

Dans le même sujet nous avions aussi abordé le difficile mois de janvier qui attendait Chelsea. S’il y a bien un danger identifié par les coachs des grandes équipes de Premier League il s’agit bien des matchs qui suivent le boxing day (le 26 décembre). Or le moins que l’on puisse dire c’est que les Blues ont été gâtés niveau opposition en janvier : Tottenham, Liverpool par deux fois, un match de Cup contre Bradford une D3 (jamais facile à négocier car toujours mal placé entre deux matchs de championnat pour lesquels les joueurs sont généralement plus motivés) et leur rival pour le titre City.

Le constat est simple : les Blues ont encaissés 11 buts en 5 matchs quand leur moyenne était de 0.68 avant le nouvel an et n’ont remporté aucun de ces 5 matchs dans le temps réglementaire.

Certes Chelsea reste solide leader de Premier League et malgré une élimination en FA Cup aura l’occasion de remporter la League Cup. Méfiance tout de même pour les Blues, le match se déroulera le 01/03 soit exactement entre les deux rencontres contre le Paris Saint Germain et face à l’équipe de…Tottenham.

La baisse de régime de Chelsea est à peine perceptible et le club de Londres reste une machine de guerre capable de broyer n’importe quel adversaire mais… quelques grains de sables se sont glissés dans cette belle mécanique. Certes Chelsea a bien renforcé son équipe à l’intersaison et encore cet hiver avec Cuadrado mais au cours de ce mois de janvier on a vu pour la première fois un Thibaut Courtois coupable d’une boulette lors d’un grand match (Chelsea/Manchester City 1-1), on a vu qu’un an de plus pesait beaucoup sur les épaules de John Terry. Un grain en particulier pourrait être plus gros que les autres et enrayer davantage la machine. Cesc Fabregas blessé depuis la demi-finale retour contre Liverpool le 27/01 n’a pas encore repris l’entrainement. Les Blues communiquent peu sur la blessure de leur joueur mais l’espagnol ne sera pas rétabli pour jouer Aston Villa samedi et peut être encore absent face à Everton mercredi 11/02. De ce fait l’ancien barcelonais pourrait effectuer son retour contre le PSG, mais avec quelle condition physique ?

Une chose est certaine deux championnats majeurs pâtissent parfois de leurs calendrier particulier au sortir de l’hiver : la Bundesliga et la Premier League. En Allemagne la trêve dure un mois et demi et les grosses écuries ont du mal à remettre la machine en route, en témoigne le seul point pris par le Bayern sur 6 possibles depuis la reprise. En Angleterre c’est l’effet inverse qui se produit, l’accumulation des matchs pour les grands clubs, entraine parfois des baisses de régimes, des blessures la deuxième quinzaine de janvier.

En face du coté du Camp des Loges la montée en puissance se dessine comme nous l’avons souligné. Le PSG en mal de confiance avait lui besoin d’accumuler des matchs pour se remettre sur le bon chemin. Le calendrier a aussi permis une montée progressive du niveau des adversaires avec Bordeaux, Saint-Etienne, désormais Lyon, puis Chelsea le 17/02. Dimanche soir Paris a une chance exceptionnelle d’affronter une équipe en pleine confiance, sûre de ses forces et qui va proposer au PSG une opposition de haut niveau. A Paris de profiter de ce sparring partner pour être fin prêt pour le 17/02. Chelsea est parti en boulet de canon cette saison à l’image du…PSG de l’an passé. La théorie de l’inversion des courbes se vérifiera bientôt.

Nous vous conseillons de miser sur un résultat absolument identique à l’an passé : 3-1. Avec une mise de 10 € vous en remporterez 200 (côte de 20/1). De quoi payer l’Eurostar pour aller voir le match retour avec Happy, la représentante de PF à Londres. Attention tout de même si vous partez depuis Aix en Provence le trajet pourrait couter plus cher.

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