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Riolo : « Le meilleur parisien ? Matuidi, et ce n’est pas bon signe »

A l’instar de Pierre Ménès, Daniel Riolo a analysé le match de Ligue des Champions entre le PSG et l’Olympiakos. Et contrairement au consultant du CFC, le journaliste de RMC ne retient pas grand chose de bon de la pourtant large victoire des Parisiens.

« Vladimir Weiss !! Mais oui. J’avais beaucoup aimé ce joueur lors de la Coupe du Monde 2010. Contre l’Italie, il avait été énorme. Il vit donc toujours. Je crois qu’il a été sous contrat à City. Je l’avais vu une autre fois très bon avec les Rangers contre Man Utd en LDC. Et je l’avais oublié. Il est donc là face au PSG avec l’Olympiakos. Et c’est lui qui très vite se montre dans ce match. Une frappe sur la barre. Le PSG est à la rue dans ce début de match. Soucieux de garder le ballon, de travailler sa possession. Les Grecs dominent, tapent le poteau tandis que Paris affiche une désinvolture indigne de la compétition. Le match est terne. Sur une autre TV, je vois Casillas qui sort, blessé. Ça me fait de la peine. Paris est mauvais mais marque. Ibra est inspiré. Initiateur d’une belle action. Cavani ouvre le score. Ça ressemble à une équipe sûre d’elle qui marque même en étant hors sujet. L’impression est à moitié vraie. Oui, le PSG a marqué, mais oui, le PSG joue vraiment mal. Manque d’agressivité, milieu de terrain dépassé. Ça frise le néant. La punition est inévitable. C’est Weiss qui régale. Marquinhos prend un petit pont, Silva éliminé le cul par terre. Le jeune Slovaque est brillant. 1/1. C’est bien payé pour le PSG. En 2010, après la CM, j’avais parlé de Weiss à un ou deux recruteurs de L1. Aucun d’eux ne le connaissait. Pas de fiche, pas de bristol sur celui qui était le fils du sélectionneur slovaque. La passivité des Parisiens est sidérante. Le score nul à la pause est une bonne nouvelle pour le PSG. Rien n’a fonctionné. Dans un aucun secteur du jeu, le PSG a été satisfaisant. La seconde période débute mieux. Parce que pire, c’était pas possible. Le bloc équipe est enfin plus haut. Le jeu n’avance que très peu, mais au moins les Parisiens se font des passes dans le camp de l’adversaire. Quand on n’a rien, on se contente de peu. Le meilleur parisien ? Matuidi. Et ce n’est pas bon signe. Heureusement, cette équipe grecque est faible. Sans en faire beaucoup, en étant juste un peu plus impliqué, Paris est supérieur. Sur deux corners, Motta marque deux fois le même but. Situation originale et score avantageux. Le jeu du PSG ressemble enfin à quelque chose dans le dernier quart d’heure. Mais comme pour bien rappeler à tout le monde que cette victoire est très loin d’être brillante, Ibra rate même un péno. Une sorte de symbole des erreurs multiples vues ce soir. L’Olympiakos, sorte d’équipe bricolée avec des restes de L1, c’est vraiment pas terrible. Sur les trois buts encaissés sur corner, le marquage est d’une faiblesse incroyable. 4/1, la victoire est large. En Ligue des Champions, c’est même assez rare. La saison dernière, le PSG avait débuté de la même façon (4/1 face à Kiev). Mais l’impression laissée ce soir-là avait été bien meilleure. »

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