Riolo : « Ménez et Lucas respirent la bêtise footballistique »

Daniel Riolo a livré son analyse de la défaite du PSG mardi soir face au Benfica Lisbonne en Ligue des Champions. Le journaliste de RMC a, comme beaucoup, été exaspéré par les prestations de Ménez, Lucas et Pastore.

« Le PSG n’allait pas au Portugal en touriste, mais avec une équipe vraiment remaniée. La mission étant accomplie, Blanc pouvait donc faire un large turn-over. L’intérêt du match ? Pour Benfica la qualification, pour Paris, rien. Inconvénient de cette formule de poule qui peut offrir des rencontres bancales. Le PSG garde le ballon mais c’est Benfica qui se crée d’abord les meilleures occasions. Paris joue en 4231 voire en 4213. Pastore est meneur et comme d’habitude, c’est 2 passes ratées et une bonne. Devant, autour de Cavani, Menez et Lucas empilent les mauvais choix. Ils respirent l’un et l’autre la bêtise footballistique. Menez étant bien sûr le leader incontesté. Illustration : A la 46e, le Brésilien garde un ballon, ne sait pas quoi faire avec. Son passement de jambes classique, ou son passement de jambes habituel ? Tête baissée, il tente une passe. A qui ? A Menez pardi ! Il revient à 2 à l’heure d’une position de hors-jeu. Une action d’une bêtise peu commune. Avant cela, Cavani avait marqué, preuve d’un PSG qui même remanié, peut prendre le dessus sur ce Benfica plutôt faible. Il y a pourtant pas mal de bons joueurs dans cette équipe, mais il ne se passe rien de fou. Finaliste de la dernière C3, l’équipe m’avait pourtant laissé il y a quelques mois une très bonne impression. Juste avant la pause, le jeune Traoré, invité par hasard par Blanc à disputer ce match met un coup de boule dans la surface. Il ne fait pas exprès, mais ça traduit un manque de maîtrise flagrant. Assurément, le jeune est loin d’être prêt pour le haut niveau. Sur ce coup-là, il provoque un péno. Un but pour lui donc. Faire tourner c’est bien, mais ça ne veut pas dire perdre forcément. Or le PSG à force de faire un peu n’importe quoi recule et est, de plus en plus, bousculé par Benfica. Et quand les Portugais marquent le 2e but, on se demande avec qui et comment Paris pourrait bien ne pas perdre. La défense = Traoré, Camara, Marquinhos et Digne ! Au milieu, Matuidi est avec Rabiot. Devant Pastore est toujours aussi peu inspiré. En attaque, Menez est d’une nullité sans nom, Lucas à l’envers et Lavezzi qui a remplacé Cavani n’est pas un 9. On peut faire tourner oui, mais on n’est pas obligé de faire n’importe quoi. Les remplaçants ne se sont donc pas vraiment illustrés. Menez s’est enfoncé encore plus (est-ce possible ?), Digne a aligné sa 2e sortie médiocre de suite. Lucas est égal à lui-même. Quant à Pastore, (certes impliqué sur le but de Cavani) il est malheureusement désespérant. Le résultat n’avait aucune importance, c’est vrai. Mais en changeant des joueurs, Paris devait tenir un rang. Il ne l’a pas fait. Selon qu’on est exigeant ou non, c’est dommageable ou anecdotique… »

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