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Riolo : « Si le PSG fait ce qu’il faut… »

Après la victoire du PSG face à Evian Thonon-Gaillard, Daniel Riolo a livré son analyse sur la rencontre. Le journaliste sportif a souhaité mettre en avant l’importance des individualités et de l’état d’esprit des joueurs dans le foot moderne, et en particulier au PSG.

« Un week-end qui a plutôt profité au PSG. Désormais en 442, Paris a remporté une belle victoire. Et puisque une victoire c’est normal et une défaite c’est cata, pour le PSG c’est le retour à la normale. On va beaucoup gloser sur le passage du 433 au 442, mais j’ai le sentiment que l’analyse tactique n’a que peu d’intérêt. Je pensais à ça en regardant le derby de Manchester. Aujourd’hui, la tactique est plutôt une affaire de « petites » équipes. Celles qui doivent s’adapter à l’autre car elles se sentent moins fortes. Entre Man Utd et City, c’est pas la tactique qui a fait la différence, c’est la classe, l’habileté des joueurs clés. Le match fut, en effet, totalement désorganisé. L’efficacité des joueurs importants (ceux qui savent faire la différence : Rooney, RVP d’un côté, l’escroc Balotelli, Aguero, Silva de l’autre) et l’implication de tous pour maintenir l’équilibre global, voilà ce qui permet de gagner aujourd’hui. Evidemment, certains clubs développent une idée de jeu (Barça, Dortmund, par exemple) mais pour beaucoup d’équipes, c’est d’abord l’esprit qui anime l’équipe qui est déterminant. L’expression des individualités, leur talent doit ensuite être mis en avant. Peu importe donc que Pastore joue à droite, à gauche. Des bons joueurs dans toutes les lignes et l’implication de tous, voilà comment il faut comprendre ce que dit Ancelotti quand il parle de « bonne attitude ». L’état d’esprit, c’est d’ailleurs ce qui permet à l’OM d’être encore bien classé, de masquer une faiblesse d’ensemble évidente. En 424, mais avec des attaquants qui n’abandonnent pas les milieux, le PSG s’est donc promené devant Evian. Thiago Silva est fort, Thiago Motta apporte de la justesse dans le jeu et Ibra est fort ? Oui, rien de neuf. On sait tout ça. Comme on sait aussi que pendant vingt minutes en seconde période, le PSG a joué n’importe comment, parce que le collectif s’est étiolé. Voilà ce qui est donc ressorti de ce succès « normal », l’idée encore et toujours que si ce PSG fait ce qu’il faut, il ne peut rien lui arriver… », a analysé le journaliste de RMC sur son blog.

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