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Si le quatuor offensif devient magique…

Lors des trois derniers matches des Rouges et Bleus, Javier Pastore ne s’est pas montré décisif. Pourtant, que ce soit face à Ajaccio (3-1), Bratislava (0-0) ou Dijon (2-0), le PSG ne s’est jamais incliné. L’hypothèse d’une Pastore–dépendance, qui avait été avancée il y a quelques semaines, ne tient déjà plus la route. Dimanche, face aux Dijonnais, c’est Nenê qui s’est révélé être le véritable dynamiteur de l’équipe francilienne, en inscrivant un doublé. Le Brésilien s’est retrouvé dans la même posture que la saison passé : celle du joueur clé qui délivre ses partenaires. La position du sauveur. Depuis le début de l’exercice 2011-2012, il n’attirait plus autant la lumière sur lui. Un constat positif selon Antoine Kombouaré. « Il peut tenir le ballon, faire mal à la défense adverse. C’est aussi une réponse à ceux qui disaient qu’il y avait une Pastore-dépendance. L’an dernier, Nenê avait peut-être le sentiment qu’il devait être le joueur efficace, le sauveur. Cette saison il est soulagé de ça. Tout le monde a un rôle important à jouer », a commenté le technicien kanak après la victoire face aux hommes de Patrice Carteron.

4 fantastiques

Jusqu’à présent, hormis Javier Pastore, Kevin Gameiro et Jérémy Ménez étaient les deux joueurs à parvenir à faire basculer les rencontres en faveur du PSG. Dimanche, ces trois éléments ont connu un passage à vide. Dans le même temps, Nenê a probablement effectué son meilleur match depuis l’entame de la saison. « Il y a quelques semaines on disait Pastore, Pastore, Pastore. On s’aperçoit que la semaine dernière c’était Gameiro, cette semaine c’est Nenê. Peut-être que la semaine prochaine ce sera Ménez, donc toutes les individualités peuvent faire la différence », analysait justement Olivier Dacourt, hier soir, sur les ondes de la radio RMC. Chaque joueur composant le quatuor offensif francilien est susceptible de tirer son épingle du jeu. La performance individuelle d’un seul joueur (Nenê) face à Dijon a, en partie, masqué la suffisance dont l’équipe a pu faire preuve à plusieurs reprises. Cela ne sera pas toujours le cas. Le jeu collectif entre les quatre hommes de devant doit clairement être amélioré dans les prochains jours, sous peine de cruelles désillusions.

Cauet : « Pastore a mal habitué son public »

Il n’en demeure pas moins que le club de la capitale engrange les points. Mais que se passera-t-il le jour où aucun des « 4 fantastiques » ne se détachera du lot ? Allons encore plus loin : pour gagner les matches importants, peu importe la compétition, il ne suffira pas qu’un seul d’entre-eux élève son niveau de jeu, mais plusieurs, voir la totalité dans les très grands rendez-vous. Concernant Javier Pastore, une incertitude plane toujours au niveau de sa capacité à être régulier. « Par son excellent début de saison, il a mal habitué son public. Mais ce n’est pas une machine, il ne peut pas être exceptionnel à tous les matches. D’autant plus que les adversaires commencent à mieux connaître son jeu et à s’organiser. A Palerme, il a en effet parfois été moins bon pendant une certaine période. Il fonctionne un peu par cycles, mais comme tous les joueurs très techniques. Il est encore très jeune et il doit s’adapter à une nouvelle culture. Ce qu’il fait est déjà énorme », explique Benoît Cauet, ancien joueur du PSG et de l’Inter Milan notamment. Jérémy Ménez n’est pas réputé pour sa régularité, Nenê est susceptible de traverser des « périodes creuses ». Seul Kevin Gameiro est très souvent constant dans les bonnes performances. Le jour où ces quatre là seront au top de leur forme, au même moment, le PSG sera une machine de guerre.

Arnaud Lapointe

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