Sirigu aime Hazard, Ruffier et…les Anges de la Téléréalité

Salvatore Sirigu a accordé un entretien à France Football, dans lequel il s’exprime sur tous les sujets. De l’ambiance au sein du vestiaire parisien à ses joueurs préférés, en passant par ses hobbies, le gardien de but du PSG s’est livré comme jamais. Extraits.

« Depuis le premier jour, le PSG n’a cessé de grandir. On a eu récemment une réunion avec tous les salariés. Il y avait 400 personnes dans la salle, ça m’a impressionné. Les joueurs ont été surpris de voir autant de monde. Et encore, il manquait plus de 100 personnes retenues par leur travail. Les joueurs, ce n’est que le sommet de l’iceberg. En dessous, le club progresse pour devenir toujours plus fort. À peine le dernier entraînement de la saison était-il fini que les jardiniers ont commencé à enlever une partie de la pelouse parce que le manteau herbeux sera changé pour la prochaine saison. Sans perdre une minute… Auparavant, tu devais arriver à 13h30 au plus tard pour manger à la cantine du centre de formation. Maintenant, on a un restaurant, avec un chef, Stéphane, très sympa, qui fait aussi les déplacements avec nous. Au Camp des Loges, on est comme à la maison. Tu arrives le matin, le petit déjeuner est prêt. (…) Il y a peu, je suis passé devant la boutique du PSG sur les Champs-Élysées avec Javier Pastore. C’était rempli de touristes, comme ceux qui visitent Madrid et en profitent pour aller voir le stade Bernabeu. Tous les maillots avaient été vendus, il n’y en avait plus. Quelque chose est en train de changer. Tu peux avoir tout l’argent que tu veux, c’est l’engouement populaire qui te fait devenir un grand club. (…) Mon caractère ? Ca me plait de faire rire les gens. Je suis beaucoup plus amusant qu’il n’y paraît. Dans notre groupe, beaucoup de joueurs font rire les autres. Par exemple, Nico Douchez, Zlatan aussi est divertissant. Il se moque des autres, mais il accepte aussi qu’on se moque de lui. Il accepte les blagues, il est ironique envers lui-même. On a un vestiaire qui vit en harmonie, qui a trouvé un équilibre. On prend plaisir à se retrouver en dehors du cadre sportif, parfois avec nos compagnes. Mon stade préféré en Ligue 1 ? Geoffroy-Guichard (de l’AS Saint-Etienne, ndlr). Il a une âme, une passion. Pour un footballeur c’est beau de jouer dans ce stade. Mon attaquant préféré en Ligue 1 ? Gomis me plait. Il donne toujours tout sur un terrain, il a la grinta. Mon adversaire le plus fort en Ligue 1 ? Eden Hazard. Il a un talent hors du commun. Mon gardien de but préféré en Ligue 1 ? Ruffier me plaît beaucoup, vraiment. Ma vie à Paris ? Neuilly est un endroit fantastique. Mes voisins sont très sympas. Le plus sympa, c’est Karim, un Libanais, un joyeux luron. La télévision ? Avec ma petite amie, je regarde les anges de Téléréalité, on a chacun nos personnages préférés, on se dispute. Il y a aussi Cauchemar en cuisine. Philippe, il est fort. Il lui arrive d’être en rogne, mais, à la fin, il donne aux restaurateurs ce dont ils ont besoin. Ma rencontre avec ma petite amie ? Ce fut un coup de foudre pour moi. Elle travaillait dans un restaurant comme hôtesse. Je l’ai vue, mais elle ne me regardait pas. J’y suis retournée cinq, six fois pour la voir. Mais je ne lui parlais pas. Une fois, j’y étais avec trois coéquipiers: Flaco (Javier Pastore), Peguy Luyindula et Papus Camara (Zoumana Camara). Ils m’ont dit: « Si tu ne vas pas lui parler cette fois, c’est nous qui y allons, on lui demandera son numéro, mais on ne te le donnera pas. » Ils ont réussi à me convaincre. Elle a pensé que j’étais un fou. Je l’ai invitée à déjeuner. Ce premier rendez-vous s’est très mal passé. J’étais très timide, très stressé, je n’arrivais pas à me débloquer avec cette fille, je ne parvenais même pas à parler. Mon français était très proche de l’italien. Je ne lui avais pas fait une bonne impression. Deux mois environ après ce déjeuner, je l’ai revue par hasard. J’ai commencé à faire l’idiot, je me suis laissé aller, et je lui ai dit: « Toi et moi, on doit se voir, toi et moi, on doit se faire des sorties. » On s’est revus et on s’est mis ensemble. »

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