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Sirigu : «On attend trop de choses du PSG»

Pour le quotidien L’Equipe, Salvatore Sirigu s’est exprimé sur la méforme actuelle du PSG, le titre de champion en ligne de mire et les difficultés rencontrées par Javier Pastore.

Le gardien de but parisien est conscient que son équipe peine à développer du beau jeu en ce moment mais rappelle toutefois qu’il faut du temps pour que le PSG devienne une vraie machine à gagner. « On pense toujours aux choses positives. Si on était deuxièmes à trois ou quatre points de Montpellier, on s’interrogerait sur ce qui ne marche pas. C’est vrai, on pourrait compter quelques points en plus, mais ils nous ont échappés parce qu’on n’a pas toujours été assez concentrés. On a manqué de précision dans le dernier geste. (…) Mais les très bonnes équipes se construisent sur la durée. La nôtre a été créée cette année et c’est toujours difficile de trouver une cohésion parfaite. Sur certains matches, on a vu qu’on pouvait parfois très bien jouer. Et parfois, on se relâche. Il y a des moments où on doit comprendre qu’il ne faut pas toujours attaquer mais être bien placés, bien concentrés, mieux gérer la possession du ballon et repartir tranquillement », a expliqué le portier italien, avant d’évoquer une des raisons pour lesquelles le PSG a du mal à gagner ses matches, à savoir le fait que tous ses adversaires disputent le match de leur vie face à l’équipe à battre du championnat.

« Je me souviens que, quand le coach est arrivé, tout le monde était enthousiaste. En fait, on attend trop de choses du PSG. Tout le monde voudrait qu’on gagne 3-0 ou 4-0. Mais Paris est l’équipe la plus médiatique du pays. Nos adversaires sont transcendés. Caen, par exemple, a fait un match incroyable contre nous. S’il joue comme ça tous ses matches, il va arriver en Ligue des Champions ! Je n’avais jamais vu des joueurs courir comme ça ! Et puis j’ai regardé le classement et là, je me suis dit : « Y’a un truc qui cloche ici. » A Paris, on doit avoir conscience de ça, a-t-il demandé, avant d’avouer que les objectifs du club avaient évolué en cours de saison, et qu’il fallait donc tout faire pour être sacré champion de France à la fin de la saison. Quand je suis arrivé ici, personne ne m’a dit : « Notre objectif, c’est de gagner le championnat tout de suite. » Leonardo m’avait dit que ce serait déjà très bien de se qualifier directement pour la Ligue des Champions. Aujourd’hui, on est à égalité avec Montpellier et on tient l’occasion d’être champion. On doit se mettre dans la tête qu’on a la possibilité de le devenir.»

Enfin, l’ancien joueur de Palerme a souhaité défendre son ami Javier Pastore, qui peine à confirmer après son formidable début de saison. « Il a eu une période un peu difficile avant Noël, surtout physique. Après, c’est reparti, mais il s’est blessé au moment où il revenait bien. Depuis son retour, je pense qu’il fait des trucs bien, a marqué des buts importants. Ce n’est pas un joueur devant la défense comme Thiago Motta ou « Momo » (Sissoko), qui touchent beaucoup de ballons. Le jeu ne part pas de lui. Il est comme Jérémy Ménez ou Nenê, il est là pour faire la différence. Et quand ces joueurs-là ne sont pas très bien, c’est vrai, on souffre, a avoué l’international italien, qui trouve les médias et les supporters trop exigents envers El Flaco. Je trouve que, parfois, les critiques sont exagérées. C’est sans doute parce que le PSG l’a payé très cher. Mais cela ne l’atteint pas. On pourrait même lui dire que c’est le plus con de tous les cons, il s’en foutrait. Ca fait partie de son caractère. »

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