Thiago Motta : « Nous sommes capables d’aller jusqu’au bout »

Même avec Thiago Motta titulaire, le PSG n’a pas réussi à battre le Benfica Lisbonne mardi soir en Ligue des Champions. Pire, les Parisiens ont perdu mais cela l’inquiète pas l’international italien, aussi serein en dehors que sur le terrain.

« Nous avons réalisé une bonne première période. On était bien en place. Mais l’égalisation juste avant la pause nous a fait mal. Ensuite, en seconde période, on a eu 20 minutes un peu compliquées au cours desquelles nous n’avons pas été bons. On a perdu beaucoup de ballons, raté quelques occasions. Une fois que Benfica a marqué le deuxième but, c’était dur de revenir. Il n’y a pas de fatigue. Ça arrive. C’était un match de Ligue des Champions dans un stade où les équipes françaises n’ont jamais réussi à gagner. L’histoire continue donc. Le PSG n’a pas réussi à inverser cette tendance. Évidemment, on aurait préféré gagner. Mais nous avons rempli notre mission, celle d’être qualifiés pour les 8es de finales. C’était une obligation. Ce n’était pas si simple que cela mais on l’a fait », a déclaré le milieu de terrain du PSG pour le Parisien, lui qui estime que son équipe peut jouer la Ligue des Champions et qu’elle n’était pas forcément affaiblie par les absences, hier soir.

« Oui, nous sommes un candidat sérieux pour remporter la Ligue des Champions, a assuré Thiago Motta. Nous avons des joueurs expérimentés et nous sommes capables d’aller jusqu’au bout. Mais d’autres équipes aussi. Ce ne sera donc pas facile. Si le PSG peut se permettre de jouer un match de Ligue des Champions sans sa grosse équipe ? (Silence). Je ne comprends pas le sens de la question. J’espère que j’ai mal compris. Selon vous, vous pensez qu’on n’a pas joué comme d’habitude. Je vous le demande ? Il manquait des cadres ? Il n’en manquait pas autant que ça. Je crois qu’il manquait que trois joueurs par rapport au dernier match (ndlr : il y avait en fait huit changements par rapport au match face à Sochaux). Si vous pensez que quelques joueurs n’ont pas fait leur travail, qu’ils étaient qu’à 50%, dites-le moi, donnez -moi des noms. Mais moi, je vous réponds que non. »

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