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Thiago Motta raconte la mi-temps de la remontada « je ne les reconnais plus »

par
Valentin Devillaire
le 31 mai 2018 à 21:30

On n’a certainement pas besoin de vous présenter la remontada en 8e de finale de Ligue des Champions 2016-2017 du FC Barcelone (6-1) face au Paris Saint-Germain le 8 Mars 2017. Thiago Motta (35 ans) ne jouait pas ce soir là mais il a parlé à ses coéquipiers à la mi-temps. C’est dans les colonnes du Parisien, que l’ancien milieu de la capitale qui va entraîner les U19 du PSG, est revenu sur cette soirée cauchemardesque.

« Un moment étrange. Ce soir-là, je suis dans les tribunes. Unai me demande si je veux dire quelque chose à la mi-temps. Je ne suis pas à l’aise, mais je dis quand même à mes coéquipiers que je ne les reconnais plus. Ils n’étaient plus eux-mêmes. Ce n’était pas le PSG qui était sur la pelouse ».

Après une victoire 4-0 au Parc des Princes, les joueurs du Paris Saint-Germain étaient quasiment assurés de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Il était quasi-inimaginable que Barcelone puisse renverser une défaite d’une telle ampleur. Et même à 10 minutes de la fin du retour, on pensait que Paris avait sauvé les meubles. Mais 3 buts de suite en fin de match ont tout changé.

Une soirée cauchemardesque qui doit servir pour la suite.

Malgré de grosses erreurs d’arbitrages qui ont leur importance, il ne faut pas exclure qu’aucun des joueurs parisiens sur la pelouse n’a été au niveau. Laisser échapper une qualification comme celle-ci est une faute professionnelle de la part des Rouges et Bleus. Thiago Motta l’avait visiblement un peu vu venir avec 1ère mi-temps.

A la demande d’Unaï Emery, l’Italo-brésilien s’est donc exprimé devant ses coéquipiers. Il résume assez bien les choses, puisque tout le monde a eu ce sentiment : le PSG était absence de ce match. Et cet écart entre la performance du match aller et celle du retour face à Barcelone, montre que tout s’est joué psychologiquement. Les joueur de la Ville Lumière n’ont pas réussi à supporter la pression. Et c’est toute la crédibilité du club, de son histoire et du projet mis en place par les Qataris qui prennent un coup. On souhaite au club de ne plus revivre une telle expérience. La cicatrice est encore présente et elle doit servir à apprendre des erreurs commises. Espérons que la saison prochaine effacera un peu ce souvenir douloureux.

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