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Autour du PSG

Un premier bilan positif pour Ménez

L’ex-Monégasque est donc globalement satisfait de sa première moitié de saison même s’il reconnait que la pression est importante et qu’il n’a peut-être pas été assez décisif. «C’est positif, je suis content. Ce n’était pas évident, il y avait beaucoup d’attente, autour du club et à titre individuel. J’aurais juste aimé mettre un peu plus de buts, trois ou quatre en plus. J’essaierai de me rattraper en deuxième partie de saison

Il l’explique cela en partie par son positionnement nouveau par rapport à celui qu’il occupait étant plus jeune, même si son rôle d’ailier droit n’est franchement pas une corvée pour lui. « Je jouais plus devant, en jeunes et jusqu’à Monaco. C’était plus facile. Après on m’a plus mis milieu sur les côtés. J’ai peut-être un peu perdu mon instinct de buteur. Mais ce n’est pas une frustration. Je suis le meilleur passeur du club. Ça prouve que je suis bien.»

Avec la grosse attente placée en lui, l’international français a aussi été l’objet de critiques, notamment en ce qui concerne son jeu trop individualiste et plus particulièrement ses relations avec Gameiro. Mais l’intéressé nie en bloc. «Les critiques n’étaient pas fondées, donc ça ne m’a pas perturbé du tout. Par moment on fait les gestes justes, à d’autres un peu moins. Ça ne veut pas dire qu’on ne veut pas faire marquer l’autre ou quoi que ce soit.»

Dans le système mis en place par Antoine Kombouaré, Jérémy Ménez jouait dans le couloir droit. Aujourd’hui avec le système d’Ancelotti, il est possible que cela évolue ce qui ne semble pas affecter le joueur, même s’il avoue avoir une préférence pour jouer en pointe comme ce fut le cas contre Toulouse. « Depuis que je joue, je bouge beaucoup, je n’ai pas vraiment de poste fixe. Ça peut être bénéfique ou perturbant. Mais je ne me prends pas la tête, je peux me sentir bien à tous les postes. Le coach ne m’en a pas parlé. Il sait où je suis capable d’évoluer.  J’aime beaucoup jouer devant, en deuxième attaquant. En jeunes je jouais beaucoup devant, je marquais plus. »

Le palmarès d’Ancelotti parle pour lui mais ce que remarque surtout Ménez, c’est l’exigence nouvelle durant les séances d’entrainement du technicien Italien. Il n’en oublie pas pour autant Kombouaré, pour qui il a un profond respect. « Ancelotti est un grand coach, oui. Avec tout ce qu’il a gagné, les clubs où il a évolué… On voit aussi que les séances sont plus longues, il y a plus de rythme. Lui et ses adjoints demandent beaucoup. Beaucoup de monde est arrivé au club, que ce soit sur le terrain ou en dehors avec la diététique notamment. Cette exigence, ce sérieux, ça rappelle l’Italie. C’est bien. Ça ne peut faire que progresser. Il y a du changement mais il ne faut pas cracher sur ce qu’a fait Antoine Kombouaré. Je garde de lui un très bon souvenir. On a fini champion d’automne ensemble. J’espère qu’il va retrouver quelque chose très vite»

La réussite actuelle du club de la capitale rappelle même des souvenirs à Ménez qui petit déjà était fan du PSG. « Ça commence à rappeler un peu l’époque Weah-Ginola et compagnie. On espère apporter aux supporters tout ce qu’ils attendent depuis très longtemps. La ville, le club, tout le monde le mérite, a affirmé l’ancien joueur de la Roma, avant de conclure cette interview en confiant qu’il se sentait aujourd’hui libéré en équipe de France, de bon augure à quelques mois de l’Euro. Je me sens bien dans le groupe, le coach me connaît et sait ce que je suis capable de faire.  A partir de ce moment-là, je me sens à l’aise et bien sur le terrain. Ça fait un moment que je suis dans le groupe, je commence à prendre mes responsabilités et justement ça me fait du bien. Je me libère. Être titulaire contre la Bosnie, dans un match décisif, c’était une marque de confiance. Ça m’a libéré, ça m’a permis de montrer en sélection ce que je suis capable de faire.»

 

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