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PSG - Cabaye, son salaire pour du temps de jeu?

Coupe du Monde

CDM2014: Matuidi et Cabaye souffrent avec les Bleus, mais gagnent encore

 

   La France, après de bons matchs de poule, devait confirmer son statut de prétendant au titre final face au champion d’Afrique en titre, le Nigeria. Une rencontre pleine d’intensité et compliquée pour les Bleus.

   Le match- Une entame de match difficile, si les Bleus tentent des contres intéressants, la balle est récupérée trop bas. Le premier danger vient Peter Odewingie qui a faillis tirer depuis la surface, heureusement qu’il a loupé son contrôle. Mais la France a dû mal à faire le jeu, à l’image de la balle perdue par K. Benzema dans son camp à la 9e minute. Les tricolores poussent plutôt à l’inquiétude, à la 13e minute, un nigérian est trouvé seul au 2e poteau sur coup franc. Certes il ne peut pas redresser la balle, mais sa solitude est frappante. À la 18e minute le cœur français s’arrête, sur un but de Emmanuel Emenike, mais il est signalé hors-jeu, ça tombe bien pour la France qui a donc un peu plus de temps pour rentrer dans un match où elle est perdue, pour le moment. C’est d’ailleurs ce que font les Bleus, emmenés par Paul Pogba qui enchaîne dribble et une-deux avec Mathieu Valbuena, puis finit sur une reprise de volée pure, mais Vincent Enyeama exécute un superbe arrêt. Ce à quoi le Nigeria répond avec un contre, repoussé en corner. Le match n’est maîtrisé par personne et s’enflamme complètement. Enfin, à la 30e minute, la France parvient à mettre le pied sur la balle et à calmer le jeu, certainement la meilleure chose à faire. Dans la foulée la balle est récupérée haut, mais le danger peine à arriver sur le but du gardien lillois. Il arrive, pourtant, à la 38e minute, sur une bon mouvement français finit par un tir de l’arrière droit qui passe à côté. Forcément, le Nigeria répond, d’une belle frappe de Emenike des 20 mètres, repoussée par H. Lloris, sur un autre nigérian, heureusement qu’il la touche de la main car il n’était pas loin du but. Une première mi-temps compliquée pour les français, que l’on espère voir plus dominateur ensuite.

   Seconde mi-temps- Le match reprend avec autant d’intensité mais moins d’occasions, le rythme est surtout coupé aux 53 et 56e minutes, suite à la douleur de R. Varane, puis la faute de B. Matuidi. Didier Deschamps décide d’essayer de relancer son groupe,en sortant O. Giroud, peu en forme, pour mettre Antoine Griezmann sur le terrain (62e). La première occasion par la suite est pour le Nigeria, avec une grosse frappe de P. Odewingie à la 64e, repoussé difficilement par le portier français. Peu après, les Super Eagles montrent des signes de fébrilités sur un centre de M. Valbuena, où le goal et le défenseur se trouent, mais P. Pogba ne parvient pas à en profiter. Par contre les bienfaits du changement se font voir à la 69e minute, durant laquelle A. Griezmann ose aller au contact pour récupérer le ballon avant de servir d’appuis à K. Benzema, qui perd malheuresement son face-à-face avec V. Enyeama. Les deux équipes semblent désormais vouloir absolument marquer et les centres se multiplient des deux côtés, mais ils sont toujours repoussés, plus ou moins bien, par les défenses. A la 76e minute la France se procure la meilleure occasion du match, avec d’abord un centre-tir de l’attaquant du Real Madrid, repoussé près de la ligne par le Nigeria, une balle récupérée et envoyée sur la barre par Y. Cabaye. Dans la foulée, la France confirme sa période forte, avec une tête de K. Benzema sur coup franc, poussée en corner par le goal. Sur ce coup de pied arrêté, V. Enyeama loupe un peu sa sortie, repoussant la balle trop près du but, et P. Pogba en profite pour ouvrir le score de la tête (80e). On pense ensuite que la France peut doubler la marque à la 84e minute, sur une belle frappe de A. Griezmann bien servis dans l’élan, mais le goal du LOSC dévie encore la trajectoire du ballon. Le Nigéria n’en peut plus, à la 91e minute, en voulant sauver une touche, ils mettent un peu bêtement la balle en corner. Alors qu’il n’y a que A. Griezmann dans la surface, il obtient une déviation dans son propre but du défenseur qui l’accompagnait (2-0). La France s’impose finalement 2-0, dans la douleur et se qualifie pour les quarts de finale. Il faudra tout de même être plus en forme contre le prochain adversaire, l’Allemagne ou l’Algérie, ou l’inquiétude risquerait de se transformer en tristesse, la méfiance est donc de mise.

   Yohan Cabaye- Il est l’auteur de la 1ere récupération et relance du match, très propres. Quelques problèmes pour presser haut avec le reste du milieu de terrain, mais il ne laisse pas d’espace près du but. A la 12e minute il est auteur de la première faute dangereuse du match, sur le côté de la surface française. Il a du mal dans ce match, comme son équipe, surtout, il peine à suivre les chevauchés de l’adversaire. A partir de la 35e minute Y. Cabaye parvient à contrôler un peu plus les événements, mais ne fait pas vraiment la différence.

À la reprise il essaye de prendre le contrôle de la rencontre avec ses coéquipiers du milieu de terrain, une tâche difficile dont il se sort pas si mal, même s’il a du mal à ensuite accéléré le jeu, peu aidé par ses attaquants, à l’inverse des nigérians qui jouent les contres à fond. S’il a du mal à se montrer au milieu de terrain,sans être catastrophique, il s’illustre surtout à la 76e minute d’un superbe enchaînement contrôle-reprise de volée, qui heurte malheureusement la barre. Suite au but de P. Pogba, il est sur tous les ballons, un très bon signe pour le PSG et la France. Il finit le match tranquillement, comme le reste de l’équipe, quelque chose d’imprévisible en voyant la première mit-temps.

Blaise Matuidi- A la base première action du match. Comme toujours c’est un une-deux avec Benzema, afin de centrer en retrait, repoussé de peu par la défense. Seulement, comme le reste de l’équipe, il est ensuite en souffrance, courant beaucoup sans toucher la balle. Dans la foulé de son coéquipier du PSG, B. Matudi fait la deuxième faute qui met en danger Hugo Lloris à la 16e minute, pleine axe. Sans conséquence, heureusement. D’habitude impressionnant dans son camp, surgissant sur de nombreux ballons, il semble souvent dépasser par les événements. Comme les autres Bleus, il monte petit à petit en puissance dans le match et est à l’origine d’une belle action à la 38e minute, grâce à un bon dribble puis un décalage sur M. Valbuena, qui sert M. Debuchy, mais la frappe est hors cadre. S’il a tout de même récupéré des ballons, on le voit moins que d’habitude dans la première période.

A la 54e minute, il est très en retard, ce qui n’est pas coutume pour le parisien, et marche clairement sur la cheville de son adversaire. il s’en sort avec un jaune, un peu de chance pour le chewing-gum. Ensuite, on ne voit toujours que trop peu le parisien à la récupération, qui ne semble pas avoir les forces pour aller chercher les nigérians, un sentiment rare avec le numéro 14. Dans la fin de match, il continue ses efforts habituels, et effectue quelques récupérations, mais il n’est pas en vue offensivement. laissant cette place à ses deux compères du milieu de terrain. Il réussit tout même quelques bonnes montées sur la fin du match, notamment à la 90e minute. Finalement un match pas trop mal du numéro 14 du PSG, loin d’être parfait, il n’a pas non plus soulagé ses coéquipiers tout au long du match.

 

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