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Arras a eu peur d’en prendre 10 face au PSG

Si le PSG s’est imposé d’une seul petit but face à Arras, dimanche soir, les Arrageois ont eu très peur en début de rencontre après avoir été cherché très rapidement et à deux reprises le ballon au fond de leurs filets.

C’est en tout cas ce qu’a avoué l’attaquant Mustapha Aït-Bouhou après la rencontre. « On a eu un peu peur oui ! On s’est dit qu’on allait en prendre dix ! Mais le coach nous a dit de rester calmes, qu’on était capables de faire quelque chose. Si on a cru à l’exploit ? Bien sûr, et c’est même incroyable ! Tout était réuni ce soir (hier). On est passés tout près de pouvoir les accrocher. Mais même sans Zlatan ni Lucas, c’était un gros PSG. Devant, ça allait trop, trop vite pour pardonner les erreurs. Et derrière, on en a fait une ou deux qui nous ont coûté cher. Heureusement, on a réussi à réagir. Mais c’était un drôle de match, ça allait d’un but à l’autre, il y avait un rythme qu’on ne connaissait pas. On est la seule équipe à avoir marqué trois buts au PSG cette saison ? Ah ouais ? C’est incroyable ! (…) Cette défaite, c’est quand même une victoire », a estimé le joueur arrageois dans L’Equipe, lui qui a inscrit le premier but de son équipe hier soir en fusillant Nicolas Douchez à bout portant.

De son côté, le coach d’Arras s’est montré très satisfait de la prestation de son équipe et n’oubliera jamais ce match. « On a fait douter Paris. A 3-4, ils ont eu 5-6 minutes où ils ont joué plus bas. Au début, il y avait trop de stress, trop de pression chez certains joueurs. A 2-0 après dix minutes, c’était presque mission impossible. On peut avoir des regrets sur le résultat et l’élimination, mais pas sur la performance des joueurs. Le PSG nous a respectés. Quand on voit la qualité de Lavezzi, les appels de Gameiro… Quand Bodmer est rentré, il lui a fallu du temps pour rentrer dans son match, et c’est là qu’on marque le premier but. On est la première équipe à leur mettre trois buts ? Cela veut dire qu’on a de la qualité offensive, qu’on peut faire de belles choses. Je suis fier de mes joueurs, ce sont des pères de famille, pour la plupart, qui font quatre entraînements par semaine après le boulot. Maintenant, on sera les premiers supporters du PSG en Ligue des champions. C’était un honneur pour moi de rencontrer un entraîneur aussi capé que Carlo Ancelotti », a confié, très ému, Reynald Dabrowski.

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