CDL-PSG/LOSC, Pascal Praud estime que la décision d´interdire la vente de bière lors la finale de Coupe de la Ligue est bête

Sur son blog, le journaliste Pascal Praud s’insurge contre la décision d’annuler la vente de bière lors de la finale de Coupe de la Ligue au Stade de France samedi soir.

Le journaliste sportif utilise cette décision, qu’il juge démagogique, pour entonner un de ces refrains préférées : le célèbre « C’était mieux avant … « .

« La mairie de Saint-Denis ne badine pas avec la bibine ! PSG-Lille se jouera à l’eau minérale. C’est le genre de truc qui m’agace, qui me fait regretter le monde d’hier, les spectateurs qui fumaient dans les cinémas ou les voyageurs qui clopaient dans les trains (…) ».

Il estime que cette mauvaise décision a été prise par un fonctionnaire trop zélé en dehors des réalités et des souhaits du supporteur français: « Sans doute un fonctionnaire zélé, ou un ayatollah du bien boire comme il faut – le quotidien est rempli de ces gens qui veulent nous expliquer comment nous devons vivre – sera passé par là pour annuler ce qui était une possibilité de passer une soirée, un verre de bière à la main. ».

Il juge que l’absorption d’alcool à un si faible pourcentage (<3%) pourrait être permise samedi soir, comme elle l’est lors des concerts de musique se déroulant dans la même enceinte :

« Il ne s’agit pas de vin, encore moins de whisky ou de cognac. Juste de la bière. 3° d’alcool. Eh bien, c’est non (…) Faut-il rappeler à ces messieurs les ronds de cuir que la bière est vendue quand les Rolling Stones ou Johnny chantent au Stade de France ? ».

Il déplore cette différence faite en défaveur du football et de ces supporteurs, malgré l’accord préalable de la préfecture de Paris :

« Le foot a le droit à un traitement de faveur. Tchin-tchin ! Faut-il préciser que la préfecture de Paris avait donné son accord, que c’était une façon d’arriver plus tôt au stade, histoire de passer un moment convivial, qu’une bière n’a jamais tué personne, que la finale de samedi est un moment festif, qu’on y vient en famille ou entre amis ? ».

Il compare cette décision injuste pour les amateurs du ballon rond à celle opposée prise en faveur des amateurs du ballon ovale, qui ont eu le droit assouvir leur soif à la bière lors des demi-finales du Top 14 à Rennes :

« Les gens du rugby voient les choses différemment. A Rennes pour les demi-finales du Top 14, les spectateurs auront le droit de boire ce qui est interdit à Saint-Denis. Ainsi vit-on en 2016. Les règlements pullulent, les interdictions foisonnent et la bêtise règne. A votre santé ! ».

Même si cette décision est défendable au nom de la lutte contre l’alcoolisme et de la santé et sécurité publique, la différence observée dans la réglementation entre un événement footballistique et un autre lié au rugby ou à la musique n’est clairement pas équitable et explique l’envolée lyrique du journaliste Pascal Praud.

Une harmonisation de la législation pour quelques événements que ce soient semble nécessaire, afin que les « footeux » ne se sentent pas désabusés.

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