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Coupe de la Ligue

Riolo et « le jeu figé » du PSG

Après l’élimination du PSG de la Coupe de la Ligue par Saint-Etienne, Daniel Riolo a analysé la rencontre. Le journaliste sportif a vu une équipe parisienne supérieure mais pas suffisamment tranchante pour s’imposer.

« Ça sentait le gros match, rien qui pouvait faire penser à la Coupe de la Ligue, à un match coincé en semaine entre championnat et Coupe d’Europe. Il n’y a que la présence de Douchez qui fait « petite coupe ». Les deux coachs ont en effet opté pour des équipes types. Galtier muscle son milieu avec Guilavogui. Quant à Ancelotti, il aligne Maxwell dans ce secteur. Le Brésilien finalement plus complet que les autres choix qui s’offraient à l’entraîneur du PSG. Au milieu encore, Matuidi est là, encore. L’ex-Vert ne tourne jamais tant il apparaît indispensable au jeu du PSG. La première impression est celle d’une rencontre sérieuse. Il y a une vraie tension et la rencontre apparaît vite très équilibrée. Ibra rate une grosse occasion, Aubameyang répond suite à un corner. Dans ce match rigoureux, le moindre espace peut donner lieu à une opportunité. Les deux équipes ont toutefois le même problème : le manque de passeur. On semble pouvoir jouer vite devant, accélérer, mais pour ce qui est de la dernière passe, c’est pas terrible. La solution pour le PSG, c’est peut-être qu’Ibra recule, comme souvent, en 10. C’est ce qu’il fait dans le dernier quart d’heure de la première période. Le jeu parisien devient alors plus intéressant. Le rythme initial a néanmoins peu à peu sensiblement baissé. La crainte prend le pas sur l’ambition. Cette première période a montré que Sainté a gagné en constance. Cette équipe est désormais convaincante à chacune de ses sorties. Le visage du PSG est plus conquérant en début de seconde période. Le bloc est plus haut et la maîtrise plus importante. On entre dans une configuration plus claire, Paris fait le jeu et Sainté attend. L’entrée de Brandao doit donner une solution de plus aux Verts : allonger le jeu en sautant une ligne. Une fois de plus, le PSG montre que faire le jeu n’est pas dans ses cordes. La maîtrise du ballon est globalement inutile tant le jeu semble figé. Si on ajoute à ça qu’Ibra passe beaucoup de temps à râler, que Menez est en mode exaspérant et que Lavezzi court seul, c’est forcément compliqué de faire la différence. A la décharge des Parisiens, on peut indiquer que les Verts jouent plus bas, laissent peu d’espaces, mais surtout ne tentent presque rien. Plus le match avance et plus ça sent la prolongation. Dans la prolongation, la domination du PSG est encore plus nette. Le problème est toujours l’efficacité, la mise à profit des situations. Nene a certes très bien remplacé Menez, Lavezzi est capable de placer de belles accélérations, mais Ibra reste une énigme. Il rate encore une grosse occasion et n’est jamais vraiment disponible. Ancelotti pourrait le sortir, mais peut-on remplacer le boss ? Mais même avec un Ibra loin de son top, le PSG est largement au-dessus dans la fin de match. Sainté ne peut viser au mieux que les tirs aux buts. Pourtant rien ne sort des temps forts parisiens. Pour les « penos », je propose un choix entre deux histoires. Celle de Douchez, le gardien remplaçant qui brille. Ou celle plus percutante d’Ibra, le boss, qui rate son tir. La première erreur est venue de Thiago Silva et elle a été fatale à Paris », a analysé Riolo sur son blog.

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