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Europa League

Paris sombre à Salzbourg

La déroute au Vélodrome (3-0) a-t-elle laissé des traces dans les rangs parisiens ? Toujours est-il que c’est «avec des choses à se faire pardonner», dixit Jallet, que les Parisiens se déplaçaient à Salzbourg dans le but de ramener (au moins) un point, synonyme de qualification pour les seizièmes de finale de l’Europa League. Du mieux était également attendu dans le jeu, même sans Javier Pastore, enfin laissé au repos.

En ce 1er décembre, il était en effet temps de mettre fin à cette mini-crise de novembre, si chère au club de la capitale. Mais bien décidés à jour leur va-tout dans cette Ligue Europa, les Autrichiens ont fait vivre un calvaire à l’arrière-garde parisienne. Par l’intermédiaire de (leur) Leonardo notamment (10e), ils ont fait parler leur vivacité au milieu pour transpercer le rideau formé par Sissoko et Chantôme. Et c’est assez logiquement qu’ils ont ouvert le score par Jantscher, à la conclusion d’un contre rondement mené (1-0, 20e).

Fébriles derrière, comme sur cette faute de main de Douchez (23e), et sans conviction devant, à l’image d’Erding (21e, 28e), les Parisiens sont restés sous la menace de Zarate, qui par deux fois a vu ses tentatives flirter avec les poteaux (30e, 34e). Ils n’ont sortis la tête de l’eau qu’en fin de première période : Nenê (42e) et Camara (43e) ont alerté Walke mais c’est Jallet qui a raté la plus belle occasion d’égaliser (44e).

Paroles, paroles, paroles

La question était alors de savoir si la mi-temps allait couper (ou non) les jambes des Parisiens. Finalement, ni l’un, ni l’autre… Face à une équipe de Salzbourg qui a petit à petit montré des signes évidents de fatigue, les Rouge et Bleu n’ont rien fait pour accélérer le rythme du match. En retard dans les duels et en cruel manque d’envie, ils n’ont, en plus, pas tenu les promesses qu’ils avaient faites dans la semaine. Ils se sont même un peu plus ridiculisés en tentant des frappes d’une médiocrité sans nom, malgré une belle occasion de Bahebeck (68e) et une ultime tentative de Gameiro (90e).

Mais comme le dit si bien Antoine Kombouaré, le PSG «aurait pu jouer 4 heures sans marquer». En infériorité numérique sur un dernier corner, les Autrichiens ont même eu le loisir de doubler la mise par Svento (2-0, 94e). Ils se payent ainsi le luxe d’avoir leur destin entre leurs mains lors du dernier match de ce groupe F. Mais qu’importe, car au vu du match de ce soir, le Paris Saint-Germain est très loin d’avoir le niveau d’un prétendant à un sacre européen.

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