Hermant : Pour le PSG, Aulas "est dépassé", même si Al-Khelaïfi lui parlera certainement

Adversaires

Aulas revient sur l’investissement du PSG et le futur de l’OL

par
NicolasB
le 30 mars 2015 à 13:38

Pendant la trêve internationale, la Ligue 1 se fait discrète. Mais il faut savoir bien revenir. En championnat, il y a le Classico. Pour les déclarations, Jean-Michel Aulas signe aussi un retour puissant. Il parle ici des investissements de différents clubs, l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. Il s’exprime sur CentrePresseAveyron.fr.

« On essaye d’avoir une stratégie, c’est vrai avec certains moyens, non plus sur l’achat mais sur la formation de joueurs. On est un peu en avance. On investit plus dans un centre d’entraînement et de formation que le PSG et Monaco réunis pour les joueurs. C’est du long terme. Un peu comme le Bayern Munich. C’est indispensable pour que le foot reste une fête populaire et pas uniquement du bling-bling et des pertes qui génèrent des excès. »

Il faut savoir que cette interview est faite autour football féminin. Mais, dans cette déclaration, il est plus difficile de savoir s’il parle de celui-ci ou du football masculin. Tout simplement parce qu’il utilise le mot « joueurs ». Mais, dans ce domaine, investir plus que le PSG, cela fait une grosse somme. 50 millions annoncés pour l’acquisition de l’emplacement pour faire le nouveau centre d’entraînement des parisiens. Si Aulas peut investir plus que cela, tant mieux, mais il faut arrêter de se ranger du côté des pauvres avant d’affronter le PSG. C’est une autre stratégie peut-être.

Quant au Bayern Munich, s’il parle du masculin, c’est un exemple particulier. L’équipe actuelle de Pep Guardiola compte 5 joueurs formés au club sur 26. Ce qui fait plus penser aux chiffres du PSG que de l’OL. A moins que le Bayern ne prépare son futur et que les effets seront vus plus tard, comme Paris veut le faire.

S’il voulait bien parler de joueuses, alors il a plutôt raison, l’OL est en avance. Mais le PSG aussi investit dans la même logique que chez les masculins. D’abord se construire une belle équipe et se faire une place en Europe, puis améliorer la formation et remplacer les joueuses partantes par celles formées au club, petit à petit.

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