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Jean-Michel Aulas affirme qu'il y a une envie "d'en découdre" avec le PSG à l'ECA

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Jean-Michel Aulas affirme qu’il y a une envie « d’en découdre » avec le PSG à l’ECA

Cette semaine une grande réunion de l’ECA (Association européenne des clubs, en français) se tenait à Madrid. Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, faisait partie des conviés. L’occasion de donner des indications sur la position des grands clubs vis-à-vis du Paris Saint-Germain, qui vient de marquer les esprits (et faire peur) en recrutant Neymar au FC Barcelone après avoir payé sa clause libératoire de 222 millions d’euros. Aulas se confie auprès de L’Equipe.

« Nous avons eu une réunion de bureau ce jeudi et Nasser était là. Nous n’avons pas abordé directement le sujet. On l’a fait plutôt en dehors de la réunion. Et ce n’est pas vraiment un front anti-PSG, mais de nombreux présidents de club sont très réticents à ce qui a été fait et ce qui va se faire. Et comme le fair-play financier intervient seulement a posteriori, il n’y a pas grand-chose à faire. 

Ce n’est pas une réaction de défense d’intérêts ponctuels, c’est beaucoup plus large que ça’

J’étais assis entre Agnelli (Juventus) et Bertomeu (Barcelone), donc, oui, j’ai senti un peu d’aigreur, un peu d’envie d’en découdre. (…) Ce n’est pas une réaction de défense d’intérêts ponctuels, c’est beaucoup plus large que ça. Vous savez, si le Real voulait absolument Mbappé, il aurait payé le transfert, il pouvait le faire. Mais il a estimé que c’était trop. (…)

Moi, j’ai la casquette de responsable du fair-play financier dans le cadre de l’ECA. J’ai la mission d’aider à protéger la collectivité. En même temps, il s’agit d’un club français et si le PSG fait venir les vingt meilleurs joueurs du monde, tous nos stades seront remplis. Mais on va forcément se souvenir aussi qu’il n’y aura qu’une place en Ligue des champions pour les autres. »

On voit surtout ici que les grands européens n’apprécient pas qu’un nouveau club s’invite à leur table. Certes, l’opération du PSG pour recruter Neymar est d’une ampleur historique. Mais les bénéfices (sportifs et économiques) sont clairement au niveau de la dépense, voire supérieurs (cela dépend de comment se passe les matchs…).

Il est intéressant de voir des clubs qui ont recruté plusieurs joueurs pour des sommes entre 80 et 100 millions d’euros faire semblent de trouver choquant qu’il y ait une grosse dépense. Ce qui gêne, c’est que ce n’est pas un club habituel et que le PSG risque de changer la hiérarchie établie depuis plusieurs années.

Une sorte de front anti-PSG pourrait être un problème, mais on ne peut pas dire que la capitale était particulièrement aidée ou appréciée avant tout cela. Cela n’empêche pas Paris de se développer, de recruter et de fermer la porte lorsque ces clubs s’intéressent à ses meilleurs joueurs.

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