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Tapie "Le PSG a besoin d'un très, très grand manager...Kluivert, il faut arrêter"

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Tapie : «Ce serait le pronostic du cœur plus que de la raison »

        Alors que le Classico approche, rappelons que la rivalité entre le Paris-Saint-Germain et l’Olympique de Marseille n’est née qu’au début des années 90, lors du rachat par Canal+. Le club parisien existe depuis 1970, grâce à ses nouveaux investisseurs il dispose de plus de moyens pour rivaliser et les premiers succès arrivent. C’est à ce moment là que les médias et Bernard Tapie en profitent pour créer une concurrence entre Paris et la province.

   L’ex-président olympien a répondu, à quelques heures du choc, aux questions de Pascal Praud. Interrogé sur les Classicos qui l’ont marqué, l’homme d’affaire cite le match de 1989, puis celui de 1993 comme une provocation (remporté 3-1 par l’OM) : « Le deuxième, c’est évidemment en 1993, trois jours après la finale de Munich. On est à l’agonie. On n’a pas dormi les deux dernières nuits. Par prudence, j’ai presque imaginé que ce match serait perdu. La rencontre commence et on est nazes. Et c’est là que l’on voit en quoi le sport est magique : on prend un but et le fait d’être mené a tout évacué, la fatigue comme la pression. L’équipe se met à jouer comme les Harlem Globetrotters. Tu te souviens du but de Boli ? Il est à l’horizontale ! Avant cela, le ballon n’avait pas touché terre : Abedi Pelé, Jean-Philippe Durand pour finir sur la tête de Basile. Ceux qui n’ont jamais vécu ça ne peuvent pas comprendre. Il n’y a pas d’émotion plus forte« .

   Sa référence est en effet marquée par l’apogée de la rivalité entre les deux clubs puisque cette année-là, le PSG et l’OM sont à la lutte pour le titre de champion de France qui ne sera finalement pas attribué suite à l’affaire de corruption lors du match opposant les pensionnaires du Stade Vélodrome à Valenciennes. Pour revenir à l’actualité, Bernard Tapie s’est aussi exprimé sur le match de demain.

« A priori, c’est équilibré. La qualité supérieure du PSG est compensée par la surmotivation de l’OM. Le danger pour l’OM tient dans l’ouverture du score par le PSG. Si c’est le cas, l’OM peut tenter de revenir au score de façon désordonnée. En tout cas, ça sera intéressant. Je préférerais Gignac pour commencer et voir entrer Batshuayi en scène quand l’équipe d’en face aura couru pendant une heure. Je ne ferai pas de pronostic. C’est trop dur et ce serait le pronostic du cœur plus que de la raison. Mais soyez-en sûr, ça va être intéressant. On y croit.« 

   C’est vrai que depuis l’arrivée des Qataris aux commandes du PSG, le bilan est plus que défavorable pour le club olympien, avec une seule victoire fin 2011, pour 1 nul et 7 défaites. Ce PSG-OM reste toujours un classique du championnat de Ligue 1 encore aujourd’hui avec une rivalité non apaisée et peut-être nourrie par la jalousie marseillaise envers les investissements qataris dans son club ennemi.

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